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BEL
BAHA'IS
ET ESPERANTISTES
Préface
Première
apparitions de l'Espéranto dans la communauté baha'ie
Le
journal "La Nova Tago"
Après
la seconde guerre mondiale
Actuellement
Préface
"Je m'intéresse beaucoup au
mouvement baha'i, car c'est un des grands mouvements internationaux qui,
comme le nôtre, insiste sur la fraternité humaine et appelle
les hommes à se comprendre les uns les autres et à apprendre
à s'aimer réciproquement. Les baha'is comprendront mieux
que la majorité des autres hommes l'Idée Interne de l'Espéranto.
L'essence de cette idée est, sur la base d'une langue neutre, de
briser les murs qui séparent les hommes, et de les habituer à
regarder leur prochain comme un homme et un frère. Pour cela, je
pense que lorsque les baha'is apprendront l'Espéranto, son Idée
Interne sera une grande force morale qui les obligera à le répandre
indépendamment de leur foi particulière. J'ai toujours pensé
que les plus chauds partisans de l'Espéranto étaient ceux
qui apprécient son Idée Interne, et non pas ceux qui le considèrent
comme un instrument de profit matériel, bien que sa valeur pour
le commerce soit évidemment indubitable..."
- L.L. Zamenhof ( The Christian
Commonwealth, 3 septembre 1913; d'après Heinz-Dieter. MAAS "La Bahaa
Kredo", Saarbrücken, Artur E.Iltis, 1987, p. 25 et suivantes)
L'Espéranto n'était pas
encore né quand Baha'u'llah, le prophète fondateur du Baha'isme,
adressa l'appel suivant aux dirigeants du monde : "Ô membres des
parlements du monde ! Choisissez une langue unique pour l'usage de tous
sur terre et adoptez de même une écriture commune.(...) Cela
sera la cause de l'unité, si seulement vous pouviez le comprendre,
et se révélera le plus grand des outils pour le progrès
de l'harmonie et de la civilisation, ô puissiez-vous le percevoir
!"
Ainsi, l'adoption d'une seconde langue
commune à tous devint un des objectifs baha'is majeurs. Conscients
de cela, des baha'is commencèrent à s'intéresser à
l'Espéranto dès le siècle dernier. A cette époque,
pourtant, le Baha'isme ne s'était répandu qu'en Iran, son
pays d'origine, et dans quelques pays voisins. Et les adeptes de Baha'u'llah
devaient lutter contre l'oppression et les persécutions les plus
sévères.
La promotion de l'idée d'une
langue internationale ne put se faire que grâce au fils aîné
de Baha'u'llah, 'Abdu'l-Baha, qui, après sa libération
de son exil turc, entreprit de 1911 à 1913 de grands voyages à
travers l'Occident et s'adressa plusieurs fois à des espérantistes
( au moins à Londres, Édimbourg, Stuttgart, Paris et Washington).
Il se soucia aussi que les baha'is iraniens apprennent cette langue.