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TRANSLITTÉRATION DES MOTS PERSANS
Voyelles / Consonnes / Accents / Exemples de Prononciation


A ) VOYELLES :

    a       (fermé) se prononce comme dans le mot français « canne », ou l’anglais « cat ».
    á      (ouvert) se prononce « â » comme dans le mot « quand » ou le mot « âne ».
    i       (sans accent) se prononce « è » ou « é », comme dans le mot « lettre ».
    í       (avec accent) se prononce « i », comme dans les mots « bis » ou « ici ».
    u       (sans accent) se prononce « o », comme dans le mot « lot ».
    ú      (avec accent) se prononce « ou », comme dans le mot « joue ».
    y      se prononce comme un « i long et mouillé » (-ille).
    aw    se prononce comme un « o allogé » : o(w).

B ) CONSONNES :

    dh  d  z  z  se prononcent « z ».
    th  s  s      se prononcent " ss"
    t  t                    se prononcent « t ».
    h  h                 se prononcent « h très aspiré », comme dans l’expression « hum ! ».
    gh  q                se prononcent presque comme le « r grasseyé » (à la parisienne…)
    kh                      raclement de gorge semblable au « ch » allemand ou au « j » espagnol.
    ch                       se prononce « tch », comme dans le mot « tchéque ».
    sh                      se prononce « ch », comme dans le mot « chemin ».
    zh                       se prononce « j ».
    j                         se prononce « dj », comme dans le mot « Djibouti ».
    r                         se prononce « r roulé », (à l’italienne).
    g                          se prononce comme dans le mot « gare ».

Les autres lettres se prononcent comme en français : b  d  f  k  l  m  n  p  v, mais le n en fin de mot n’est jamais « nasalisé » (le mot « Ridván » se prononce « rèz-vâne »).

C ) AUTRES PRÉCISIONS : 

Notons, tout d’abord, que l’accent tonique dans les mots persans est à peu près neutre, chaque syllabe étant également accentuée, mais qu’il peut y avoir des exceptions.

L’apostrophe ( ) est la translittération d’une voyelle qui n’existe pas dans les langues occidentales. Lorsqu’elle est placée avant ou après une autre voyelle, elle a pour effet d’allonger cette dernière. Au milieu d’un mot, l’apostrophe signifie parfois une pause (comme dans le mot français « cha-os »).

Les voyelles n’étant pas indiquées en persan et la prononciation variant d’une localité à l’autre, tant en Iran que dans le Proche-Orient, et même entre individus d’une même localité, un tel système de translittération est indispensable pour éviter toute confusion. Il fut adopté par Shoghí Effendí Rabbání afin d’être utilisé par les bahá’ís du monde entier lors de la traduction des écrits de la foi bahá’íe.

D ) QUELQUES EXEMPLES DE PRONONCIATION : 

‘Abdu’l-Bahá : Abdol-Bahâ, Abjad : Abdjad, ‘Akká : Akkâ, ‘Alí : Ali, Ádhirbáyján : Azèrbâïdjâne, Báb : Bâb, Bábí : Bâbi, Baghdád : Bardâd, Bahá’u’lláh : Bahâ-ollâh, Bahjí : Bahdji, Bayán : Bayâne, Chihríq : Tchèhrir, Ghaybat : Rèybat, Hín : Hine, Hurúf-i-Hayy : Horoufè Haille, Husayn ‘Alí Núrí : Hoséyn Ali Nouri, Imám : Émâme, Islám : Eslâme, Jamádiyu’th-Thání : Djamâdios-sâni, Jamádiyu’l-Avval : Djamâdiol-Aval, Kitáb-i-Aqdas : Kétabé-Ardas, Kitáb-i Íqán : Kétabé-Irâne, Lawh-i-Sultán : Lo(w)hé Soltâne, Máh-Kú : Mâhkou, Mihdí : Mèhdi, Mírzá : Mirzâ, Muhammad : Mohammad, Muharram : Moharrame, Nabíl : Nabil, Na’mayn : Na’amèyne, Nabí : Nabi, Nuqtiy-i-Úlá : Nortéyé Oulâ, Qá’im : Râ’ème, Qayyumu’l-Asmá’ : Rayomol Asmâ, Rajab : Radjab, Rasúl : Rassoul, Ridván : Rèzvâne, Rabí’u’l-Avval : Rabi-ol Aval, Rabí’u’th-Thání : Rabi-os Sâni, Sar-Galú : Sar Galou, Sha’bán : Cha-bâne, Sháh-Bahrám : Châh Bahrâme, Shavvál : Chavâl, Shí-ih : Chi-yeh, Shíráz : Chirâz, Shoghí Effendí Rabbání : Chori Éffèndi Rabbâni, Síyáh Chál : Siyah Tchâl, Siyyid : Seïed, Sulaymáníyyih : Solèymânïé, Súriy-i-Mulúk : Souréyé Molouk, Tabríz : Tabriz, Tihrán : Tèhrâne, Úshídar-Máh : Ouchidar Mâh.

N.B. : Le « r », mis en gras et souligné, se prononce à peu près comme le « r » grasseyé (à la parisienne).


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