REFERENCE 156
(Chronique de Nabìl p.46-47)
: Étant donné qu’à ce moment précis du
récit, qui vit naître la révélation promise,
l’an soixante venait de commencer, il me semble opportun de nous écarter
quelque peu de notre thème et de mentionner certaines traditions
de Muhammad et des imams de la foi qui, spécifiquement, font
référence à cette année. Imám Ja’far,
fils de Muhammad, au moment où on l’interrogea au sujet de
l’année au cours de laquelle le Qá’im devait être manifesté,
répondit ce qui suit : “En vérité, en l’an soixante
sa cause sera révélée et son nom sera répandu
au loin”.
Dans les ouvrages du savant et célèbre
Muhyi'd-Dín-i-’Arabí, l’on trouve plusieurs références
à l’année de l’avènement ainsi qu’au nom de la Manifestation
promise. Parmi celles-ci, on peut lire : “Les ministres et les partisans
de sa foi seront des Persans”. “Dans son nom le nom du Gardien (‘Alí)
précède celui du Prophète (Muhammad)”. “L’année
de sa révélation est égale à la moitié
du nombre qui est divisible par neuf (2520).” Mírzá Muhammad-i-Akhbárí,
dans ses poèmes se rapportant à l’année de la Manifestation,
fait la prédiction suivante : "En l’an Ghars (dont la valeur
numérique des lettres est 1260), la terre s’illuminera de sa lumière
et, en Gharasih (1265), le monde se remplira de sa gloire. Si tu
vis jusqu’à l’an Gharasí (1270), tu verras comment
les nations, les dirigeants, les peuples et la foi de Dieu auront été
renouvelés. Dans une tradition attribuée à l’imam
‘Alí, le Commandeur des fidèles, il est dit aussi : “En Ghars,
l’Arbre de la Direction divine sera planté.”
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