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REFERENCE  166


(St Matthieu 24/27) : Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme

(Tablettes de Bahà'u'llàah p.9-17 : Lawh-i-Aqdas : La Très Sainte Tablette, parfois surnommée la Tablette aux Chrétiens) Voici La Très Sainte Tablette envoyée du royaume sacré à celui qui a tourné son visage vers l’objet de l’adoration du monde, lui qui est venu des cieux de l’éternité investi d’une gloire transcendante. Au nom du Seigneur, le Seigneur de grande gloire
 
Cette épître émanant de notre présence est destinée à celui que les voiles des noms n’ont pas réussi à éloigner de Dieu, le Créateur de la terre et du Ciel, afin que ses yeux puissent se réjouir face à son Seigneur, le Secours dans le péril, Celui qui subsiste par Lui-même.
 
Dis : Ô disciples du Fils (Jésus) ! Vous êtes-vous fermés à moi à cause de mon nom ? Pourquoi ne méditez-vous pas en vos cœurs ? Jour et nuit vous avez appelé votre Seigneur, le Tout-Puissant, mais lorsqu’il vint des cieux de l’éternité dans sa grande gloire, vous vous êtes détournés de lui et êtes restés plongés dans l’insouciance ?
 
Considérez ceux qui rejetèrent l’Esprit (Jésus) lorsqu’il vint à eux avec une autorité manifeste. Ô combien nombreux furent les pharisiens qui se retirèrent en son nom dans les synagogues, se lamentant d’être séparés de lui et, cependant, lorsque les portails de la réunion furent grands ouverts et que la lumière divine resplendit de la source du jour de beauté, ils refusèrent de croire en Dieu, le Suprême, le Puissant. Ils ne purent atteindre sa présence, bien que la promesse de son avènement leur ait été faite dans le livre d’Isaïe ainsi que dans les livres des prophètes et des messagers. Aucun d’entre eux ne tourna son visage vers l’aurore de la divine bonté hormis ceux qui étaient dépourvus de tout pouvoir parmi les hommes. Et cependant, aujourd’hui, chaque homme doté de pouvoir et investi de souveraineté s’enorgueillit de son nom. De plus, rappelez-vous celui qui condamna Jésus à mort. Il était le plus instruit de son temps et de son pays, alors que celui qui n’était qu’un pêcheur crut en lui. Prenez garde et soyez de ceux qui entendent l’avertissement.
 
De même, songez à ces moines, combien nombreux, qui à cette époque se sont enfermés dans leurs églises en invoquant l’Esprit, mais qui, lorsqu’il apparut à travers la puissance de la vérité, ne réussirent pas à s’approcher de lui et se retrouvèrent parmi les égarés. Heureux ceux qui les ont abandonnés et ont tourné leur visage vers lui, le Désir de tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre.
 
Ils lisent l’Évangile et cependant refusent de reconnaître le Seigneur très glorieux, bien qu’il soit venu par le pouvoir de son autorité exaltée, puissante et bienveillante. En vérité, nous sommes venus pour l’amour de vous et nous avons subi les infortunes du monde pour votre salut. Fuirez-vous celui qui a sacrifié sa vie pour que vous puissiez être ranimés ? Craignez Dieu, ô disciples de l’Esprit, et ne marchez pas sur les traces de tous les théologiens qui se sont dangereusement égarés. Croyez-vous qu’il recherche ses propres intérêts, alors qu’il a été de tout temps menacé par les glaives de ses ennemis ; ou qu’il recherche les vanités de ce monde, alors qu’il a été emprisonné dans la plus désolée des villes ? Jugez équitablement et ne suivez pas les traces des injustes.
 
Ouvrez la porte de votre cœur. Celui qui est l’Esprit, en vérité, se trouve sur son seuil. Pourquoi alors restez-vous loin de lui dont le dessein est de vous entraîner vers un lieu resplendissant ? Dis : En vérité, nous avons ouvert pour vous le portail du royaume. Nous fermerez-vous au visage les portes de vos maisons  ? Ceci ne serait rien d’autre qu’une grave erreur. En vérité, il est de nouveau descendu des cieux, comme il l’avait fait la première fois. Prenez garde de contester ce qu’il proclame, comme d’autres l’ont fait avant vous. Ainsi vous informe le Véridique, puissiez-vous seulement le percevoir.
 
Le Jourdain est relié au très grand océan, et le Fils, dans la vallée sacrée, s’écrie : Me voici, me voici, ô Seigneur, mon Dieu ! tandis que le Sinaï fait le tour de sa demeure et que le Buisson ardent proclame : Celui qui est le Désiré est venu dans sa majesté transcendante. Dis : Voici ! Le Père est venu, et ce qui vous avait été promis dans le royaume s’est réalisé ! Ceci est la parole que le Fils taisait lorsqu’à ceux qui l’entouraient il dit : Vous ne pouvez la supporter maintenant. Et lorsque le temps convenu se fut écoulé et que l’heure sonna, la parole resplendit à l’horizon de la volonté de Dieu. Prenez garde de l’ignorer, ô disciples du Fils. Tenez-vous-y fermement. Elle est meilleure pour vous que tout ce que vous possédez. En vérité, il est proche de ceux qui font le bien. L’heure que Nous avions cachée aux peuples de la terre et aux anges élus est arrivée. Dis : En vérité, il a témoigné pour moi et je témoigne pour lui. De fait, il n’avait en vue aucun autre que moi. De cela, chaque esprit juste et compréhensif rend témoignage.
 
Bien qu’assaillis d’afflictions innombrables, nous appelons les hommes à Dieu, le Seigneur des noms. Dis : Efforcez-vous d’atteindre ce qui vous a été promis dans les livres de Dieu et ne marchez pas sur le chemin de l’igno-rant. Mon corps a enduré l’emprisonnement pour que vous puissiez être libérés de votre propre esclavage. Tournez dons vos visages vers sa face et ne suivez pas les traces des oppresseurs hostiles. Il a, en vérité, consenti à être cruellement humilié pour que vous puissiez atteindre la gloire, et cependant vous folâtrez dans la vallée de l’insou-ciance. En vérité, pour votre salut ; il vit dans la plus sinistre des demeures, alors que vous habitez dans vos palais.

Dis : N’aviez-vous pas prêté l’oreille à la voix du Crieur appelant à grands cris dans le désert du Bayán, vous apportant la bonne nouvelle de la venue de votre Seigneur, le Très-Miséricordieux ? Voyez ! Il est venu à l’ombre protectrice du témoignage, porteur de preuves et de signes décisifs, et ceux qui croient réellement en lui considèrent sa présence comme l’incarnation du royaume de Dieu. Béni est l’homme qui se tourne vers lui, et malheur à celui qui le renie ou qui doute de lui.
 
Annonce aux prêtres : Voyez ! Celui qui est le souverain est arrivé. Sortez de derrière le voile au nom de votre Seigneur, Lui qui fait courber l’échine de tous les hommes. Proclamez donc à l’humanité la bonne nouvelle de cette puissante et glorieuse révélation. En vérité, celui qui est l’Esprit de vérité est venu pour vous guider vers toute la vérité. Il parle non pas de son propre chef, mais sur l’ordre de celui qui est l’Omniscient, le Très-Sage.
 
Dis : Voici celui qui a glorifié le Fils et exalté sa cause. Ô peuples de la terre, éloignez-vous de ce que vous possédez et prenez ce que lui, qui est le dépositaire de la confiance de Dieu, le Tout-Puissant, vous ordonne de prendre. Purifiez vos oreilles et tournez votre cœur vers lui, pour que vous puissiez entendre l’appel le plus merveil-leux qui se soit élevé du Sinaï, la demeure de votre Seigneur, le Très-Glorieux. Cela, en vérité, vous conduira vers le lieu d’où vous pourrez percevoir la splendeur de la lumière de sa face brillant au-dessus de ce lumineux horizon.
 
Ô rassemblement de prêtres ! Quittez vos clochers et sortez donc de vos églises. Il vous appartient en ce jour de proclamer bien haut, parmi les nations, le plus Grand Nom. Préférez-vous rester silencieux alors que chaque pierre et chaque arbre s’écrie : Le Seigneur est venu dans sa grande gloire ! Heureux celui qui se hâte vers lui. En vérité, il est compté parmi ceux dont les noms seront inscrits pour l’éternité et qui seront cités par l’assemblée céleste. Ainsi en a décidé l’Esprit dans cette Tablette merveilleuse. En vérité, il est de moi celui qui appelle les hommes en mon nom, et il manifestera ce qui est au-delà de la puissance de tout ce qui est sur la terre. Suivez la voie du Seigneur et ne marchez pas sur les traces de ceux qui sont plongés dans l’insouciance. Heureux celui qui, sommeillant, est ranimé par la brise de Dieu et se lève parmi les morts, dirigeant ses pas vers la voie du Seigneur. En vérité, un tel homme est considéré par Dieu, le Vrai, comme un joyau parmi les hommes et est du nombre des bienheureux.
 
Dis : À l’Est, la lumière de sa révélation a point ; à l’Ouest les signes de son autorité suprême sont apparus. Méditez cela en vos cœurs, ô peuples, et ne soyez pas de ceux qui ont péniblement erré lorsque, sur l’ordre du Tout-Puissant, du Très-Loué, mon Souvenir est venu vers eux. Laissez la brise de Dieu vous réveiller. Elle a en vérité soufflé sur le monde. Heureux celui qui en a découvert le parfum et qui est compté parmi ceux qui sont confiants.
 
Ô congrégation d’évêques ! Vous êtes les étoiles des cieux de ma connaissance. Ma miséricorde ne désire pas que vous retombiez sur terre. Cependant ma justice affirme : Ceci est ce que le Fils a annoncé. Et rien de ce qui est sorti de sa bouche irréprochable, véridique et digne de confiance ne peut être altéré. En vérité, les cloches carillonnent mon nom et se lamentent sur moi, mais mon esprit est réjoui d’une évidente allégresse. Le corps de l’Aimé se languit de la croix, et sa tête est avide d’épines sur la voie du Très-Miséricordieux. Le joug de l’oppresseur ne peut en aucune manière le détourner de son dessein. Nous avons ordonné à toutes choses créées d’atteindre à la présence de ton Seigneur, le Roi de tous les noms. Béni soit l’homme qui a tourné son visage vers Dieu, le Seigneur du jour le l’expiation.
 
Ô assemblée de moines ! Si vous choisissez de me suivre, je vous ferai héritiers de mon royaume ; et si vous agissez contre moi, dans ma longanimité, je l’endurerai patiemment, car je suis en vérité l’Indulgent, le Très-Miséricordieux.
 
Ô terre de Syrie ! Qu’est devenue ta droiture ? En vérité, tu as été ennoblie par les pas de ton Seigneur. As-tu perçu les doux parfums de la réunion céleste ou dois-tu être comptée parmi les insouciants ?
 
Bethléem est ranimée par la brise de Dieu. Nous entendons sa voix Nous dire : Ô très généreux Seigneur ! Où s’est établie ta grande gloire ? Les douces saveurs de ta présence m’ont vivifiée alors que, séparée de toi, je me languissais. Soit loué, car tu as dissipé les voiles et tu es venu revêtu de puissance dans une gloire évidente. D Derrière le tabernacle de majesté et de grandeur Nous Nous sommes adressés à elle : Ô Bethléem ! Cette lumière s’est levée à l’Est et s’est dirigée vers l’Ouest, jusqu’à ce qu’elle t’atteigne au crépuscule de sa vie. Dis-moi donc : les fils reconnaissent-ils le Père et lui sont-ils reconnaissants, ou le renient-ils tout comme les hommes d’autrefois l’ont renié (Jésus) ? Ce à quoi elle répondit en criant : Tu es en vérité l’Omniscient, le Mieux-Informé. En vérité, Nous regardons toutes les choses créées venir Nous porter témoignage. Certaines Nous connaissent et témoignent, alors que la plupart portent témoignage et cependant ne Nous connaissent pas.
 
Le mont Sinaï est réveillé par la joie de pouvoir contempler Notre Face. Sa voix captivante s’est fait entendre pour glorifier son Seigneur, disant : Ô seigneur ! Je perçois le parfum de ton vêtement. Il me semble que tu es tout proche, investi des signes de Dieu. Tu as ennobli ces régions de la trace de tes pas. Grande est la béatitude de ton peuple, puisse-t-il seulement te connaître et respirer tes douces effluves ; et malheur à ceux qui dorment d’un sommeil profond.
 
Heureux es-tu, toi qui as tourné ton visage vers ma face, car tu as déchiré les voiles, tu as brisé les idoles et reconnu ton Seigneur éternel. Les peuples du Qur’án se sont levés contre Nous sans aucune preuve ou justification réelle, nous harcelant à chaque instant d’un tourment nouveau. Ils croient à tort que ces tribulations peuvent faire échouer Notre dessein. Vain en réalité est ce qu’ils ont imaginé. En vérité, ton Seigneur est celui qui ordonne tout ce qu’il Lui plaît d’ordonner.

Je ne suis jamais passé à côté d’un arbre sans que mon cœur ne lui dise : ô, puisse-tu être coupé en mon nom et puisse mon corps être crucifié sur toi ! Nous révélâmes ce passage dans une épître au Sháh, en guise d’avertissement aux disciples des religions. En vérité, ton Seigneur est l’Omniscient, le Très-Sage.
 
Que ce qu’ils ont fait ne t’afflige pas. Ils sont vraiment plus morts que vivants. Laisse-les parmi les morts et tourne ton visage vers celui qui donne vie au monde. Prends garde que les paroles des insouciants ne t’affligent. Sois inébranlable dans la cause et enseigne aux hommes avec grande sagesse. C’est ce que t’enjoint le Souverain de la terre et des cieux. Il est en vérité le Tout-Puissant, le Très-Généreux. Bientôt Dieu exaltera ton souvenir et de la plume de gloire inscrira ce que tu as prononcé par amour pour Lui. Il est en vérité le Protecteur de ceux qui font le bien
 
Rappelle-moi au souvenir de celui qui s’appelle Murád et dis-lui : Béni sois-tu, ô Murád, car tu t’es détourné de ton propre désir et tu as suivi celui qui est le Désir de l’humanité tout entière.
 
Dis : Béni le dormeur qui est réveillé par ma brise. Béni l’inanimé qui est revivifié par mon souffle de vie. Béni l’œil qui est consolé en contemplant ma beauté. Béni le voyageur qui dirige ses pas vers le tabernacle de ma gloire et de ma majesté. Béni celui qui est dans la détresse et qui cherche refuge sous l’ombre de mon dais. Béni celui qui, assoiffé, se dirige vers les eaux douces et limpides de ma tendre bonté. Bénie l’âme insatiable qui rejette ses désirs égoïstes pour l’amour de moi et prend place à la table du banquet que j’ai envoyé des cieux de ma divine bonté à l’intention de mes élus. Béni l’humilié qui se saisit de la corde de ma gloire , et le pauvre qui entre dans l’ombre de tabernacle de ma richesse. Béni l’ignorant qui cherche la source de ma connaissance, et l’insouciant qui reste fidèle à mon souvenir. Bénie l’âme qui, par mon souffle vivifiant, s’est animée et a trouvé l’entrée de mon royaume céleste. Béni l’homme que les douces saveurs de la réunion avec moi ont ému et rapproché de la Source de ma révélation. Bénie l’oreille qui a entendu, la langue qui a témoigné ; béni l’œil qui a vu et reconnu le Seigneur Lui-même, dans sa grande gloire et sa grande majesté, investi de grandeur et d’autorité. Bénis ceux qui ont atteint à sa présence. Béni l’homme qui a cherché la lumière qui émane de l’étoile du jour de ma parole. Béni celui qui a paré sa tête du diadème de mon amour. Béni soit celui qui a entendu ma plainte et qui s’est levé pour m’aider parmi mon peuple. Béni soit celui qui a sacrifié sa vie dans mon sentier et qui a supporté de multiples épreuves pour l’amour de mon nom.. Béni soit l’homme qui, confiant en ma parole, s’est levé parmi les morts pour célébrer ma louange. Béni soit celui que mes merveilleuses mélodies ont ravi et qui, par la puissance de mon autorité, a déchiré les voiles. Béni soit celui qui est demeuré fidèle à mon alliance et que les choses du monde n’ont pas empêché d’atteindre ma cour de sainteté. Béni soit l’homme qui s’est détaché de tout sauf moi, qui a pris son essor dans l’atmosphère de mon amour, qui a été admis dans mon royaume, a contemplé mes domaines de gloire, a bu à longs traits aux eaux vivifiantes de ma bonté, s’est désaltéré à la rivière céleste de mon aimante providence, a pris connaissance de ma cause, a perçu ce que je cachais dans le trésor de mes paroles et a rayonné de l’horizon de la divine connaissance pour célébrer ma louange et ma gloire. En vérité, il est de moi. Que ma miséricorde empreinte d’amour, ma bonté et ma gloire reposent sur lui.
 

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