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REFERENCE  179


(Exode 7/1-2) : (1) l’Eternel dit à Moïse : Vois, je te fais Dieu pour Pharaon ; et Aaron, ton frère, sera ton prophète. (2) Toi, tu diras tout ce que je t’ordonnerai ; et Aaron, ton frère, parlera à Pharaon, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays.

(St Jean 12/44-50) : (44) Or, Jésus s’était écrié : Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé ; (45) et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. (46) Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. (47) Si quelqu’un entends mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. (48) Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. (49) Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. (50) Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites.

(St Jean 14/9-10) : (9) Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? (10) Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres.

(2ème Epître aux Corinthiens 3/18) : Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformées en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du seigneur.

(Ecrits du Bàb p.115 : Extrait du Dalál’il-i-Sab’ih) Et sache qu’en vérité, Il ressemble au soleil. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais qu’un seul soleil, même s’il continuait à se lever jusqu’à la fin qui n’a pas de fin et, même s’il continuait à se coucher indéfiniment, il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais qu’un seul soleil.
 
C’est cette Volonté première qui apparaît resplendissante en chaque prophète et parle dans chaque Livre révélé. Elle ne connaît pas de commencement, puisque le premier en tire sa qualité de premier, pas plus qu’elle ne connaît de fin, car le dernier lui doit sa qualité de dernier. A l’époque de la première manifestation, la Volonté première apparut en Adam ; au jour de Noé, elle fut en Noé ; au jour d’Abraham, en Celui-ci ; et de même au jour de Moïse ; au jour de Jésus; au jour de Muhammad, l’Apôtre de Dieu ; au jour du “Point du Bayán” ; au jour de « Celui que Dieu rendra manifeste »; et au jour de Celui qui apparaîtra après « Celui que Dieu rendra manifeste ». D’où le sens caché des paroles proférées par l’Apôtre de Dieu : “Je suis tous les prophètes”, puisque ce qui resplendit en chacun d’eux a été et demeurera à jamais le seul et même soleil.

(Livre de la Certitude p.48-49) : Comme les portes sont fermées par lesquelles cette identité réelle (de Dieu) serait accessible aux hommes, par la miséricorde infinie de celui dont  « la miséricorde englobe tous les êtres » et dont « la merci dépasse toute chose » , les joyaux brillants du monde de l’esprit sont apparus sur cette terre dans le corps noble de l’homme et se sont manifestés à lui, afin qu’il puisse à son tour faire connaître au monde les mystères de cette Identité éternelle et de cette impérissable Essence. Ces saints miroirs, lieux d’apparition de l’ancienne gloire, sont tous, et chacun, les interprètes sur terre de celui qui est l’astre central de l’univers, son essence et son but ultime. Leur savoir est son savoir, leur pouvoir son pouvoir, leur puissance sa puissance, leur beauté sa beauté, leur Révélation un signe de sa gloire immortelle ; ils sont les trésors de la connaissance et les dépositaires de la sagesse suprême, l’apparition de la bonté infinie, et les aurores du Soleil éternel, ainsi qu’il est dit : « Il n’y a pas de différence entre toi et eux, si ce n’est qu’ils sont tes serviteurs et tes créatures. » C’est ce que veut également dire : « Je suis lui, et il est moi », qu’on trouve dans les Traditions. Je pourrais te citer ainsi de nombreux textes analogues.
 
Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre n’est donc qu’une manifestation des attributs et des noms de Dieu, si bien que dans chaque atome sont enfouis les signes du Soleil de réalité. Sans la puissance de cette manifestation rien n’existerait. Combien de soleils de savoir sont cachés dans le moindre atome ! Combien de mers de sagesse sont contenues dans une goutte d’eau ! que dire alors de l’homme qui a reçu de tels dons et qui est mis au premier rang des êtres existants ? Toutes les qualifications et les noms que l’homme attribue à Dieu se retrouvent potentiellement en lui d’une façon plus parfaite que chez n’importe quel autre être vivant, et en fait, tous ces noms ne qualifient que lui-même. C’est ce que signifient ces paroles : « L’homme est mon mystère et Je suis son mystère », et d’autres analogues aussi subtiles, qu’on rencontre dans les Livres sacrés : « Nous ferons éclater nos signes sur les différentes contrées de la terre et en eux-mêmes » (Q :XLI 53) . Et ailleurs : « Il y a sur la terre des signes, pour ceux qui croient. Il y en a en vous-mêmes ; ne le voyez-vous pas ? » (Q :LI 20-21), encore : « Ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Dieu et que Dieu a conduits à l’oubli d’eux-mêmes. » (Q :LIX 19)
 
Dans le même ordre d’idée, celui qui est le Roi éternel (que l’âme de ceux qui siègent dans le tabernacle mystique soit un sacrifice pour Lui) , a dit : « Celui qui s’est connu lui-même a connu Dieu. »
 

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