L'ESPOIR de Félicien Menu de Ménil (1860-1930) écoutez une cantatrice et un choeur. |
LA ESPERO de Félicien Menu de Ménil (1860-1930) aŭskultu kantistinon kaj ĥoron. |
Dans le monde a surgi un sentiment nouveau, à travers le monde passe un puissant appel; sur les ailes d'un vent favorable il vole maintenant de lieu en lieu. Ce n'est pas vers un glaive assoiffé de sang qu'il attire la famille humaine: au monde éternellement en guerre, il promet une entente sacrée. |
En la mondon venis nova sento, Tra la mondo iras forta voko; Per flugiloj de facila vento Nun de loko flugu ĝi al loko., Ne al glavo sangon soifanta Ĝi la homan tiras familion: al la mond' eterne militanta Ĝi promesas sanktan harmonion. |
Sous le signe sacré de l'espoir se rassemblent les combattants de la paix et c'est rapidement que la cause croît grâce au travail de ceux qui espèrent. Des murs millénaires se dressent avec force entre les peuples divisés; mais ces barrières obstinées voleront en éclats, abattues par l'amour sacré. |
Sub la sankta signo de l' espero Kolektiĝas pacaj batalantoj, Kaj rapide kreskas la afero Per laboro de la esperantoj. Forte staras muroj de miljaroj Inter la popoloj dividitaj; Sed dissaltos la obstinaj baroj, Per la sankta amo disbatitaj. |
Sur la base d'une langue neutre, se comprenant les uns les autres, les peuples feront en parfait accord un grand cercle familial. Notre confrérie laborieuse ne se lassera pas dans son œuvre de paix, jusqu'à ce que le beau rêve de l'humanité se réalise pour un bienfait éternel. |
Sur neŭtrala lingva fundamento, Komprenante unu la alian, La popoloj faros en konsento Unu grandan rondon familian. Nia diligenta kolegaro En laboro paca ne laciĝos, Ĝis la bela sonĝo de l'homaro Por eterna ben' efektiviĝos. |