USAGE DE L'ESPERANTO EN MEDECINE
BASES DE LA LANGUE AUXILIAIRE INTERNATIONALE "ESPERANTO"
COMMENT INTERROGER UN MALADE EN ESPERANTOL'ALPHABET DE L'ESPERANTO (d'après "Fundamento de Esperanto" de L.L. Zamenhof)
L'alphabet utilisé pour l'Espéranto est dérivé de l'alphabet latin et comporte 28 lettres (avec ou sans accents)
Si on ne dispose pas des caractères typographiques avec accents, on peut remplacer l'accent par la lettre H après la lettre portant cet accent.
Chaque lettre correspond à un seul son : l'Espéranto se lit comme il s'écrit et s'écrit comme il se prononce.
A : se
prononce comme en français
B : se
prononce comme en français
C : se
prononce TS , comme dans le mot "tsar"
Ĉ (C avec accent
circonflexe) : se prononce TCH, comme
dans le mot "tchèque"
D : se
prononce comme en français
E : se
prononce comme le son français È
F : se
prononce comme en français
G : toujours
"dur" comme dans le mot "gant"
Ĝ (G avec accent
circonflexe) : se prononce DJ, comme
dans le mot "adjudant"
H : toujours
aspiré, jamais muet
Ĥ (H avec accent
circonflexe) : râclement de gorge comme le "J" espagnol ou
le "CH" allemand
I : se
prononce comme en français
J : se
prononce comme Y dans les mots "yeux", "ayez" (ou ILLE, comme dans "nouille")
Ĵ (J avec accent
circonflexe) : se prononce J, comme dans le mot "jour"
K : se
prononce comme en français
L : se
prononce comme en français
M : se
prononce comme en français
N : se
prononce comme en français
O : se
prononce comme dans le mot français "rose"
P : se
prononce comme en français
R : se
prononce toujours "roulé" à la manière italienne ou
espagnole
S : se
prononce toujours SS et jamais Z
Ŝ (S avec accent
circonflexe) : se prononce CH, comme dans le mot "chat"
T : se prononce
comme en français
U : se
prononce toujours OU
Ù (U avec
accent) : OU bref, comme dans le mot allemand "laut", ou le mot
français "août"
V : se
prononce comme en français
Z : se
prononce comme en français
LES
16 REGLES GRAMMATICALES FONDAMENTALES DE L'ESPERANTO
d'après le livre "Fundamento
de Esperanto" de L.L. Zamenhof
Règle n° 1 : L'Espéranto n'a qu'un article défini ( LA ), invariable pour tous les genres, nombres et cas. Il n'a pas d'article indéfini.
Règle n° 2 : Le substantif finit toujours par O. Pour former le pluriel, on ajoute J au singulier. La langue n'a que deux cas : le nominatif et l'accusatif. Ce dernier se forme du nominatif par l'addition d'un N. Les autres cas sont marqués par des propositions : le génitif par DE (de), le datif par AL (à), l'ablatif par PER (par, au moyen de) ou par d'autres prépositions selon le sens. Exemples : la patr'o = le père / al la patr'o = au père / de la patr'o = du père / la patr'o'n = le père (à l'accusatif, c'est-à-dire complément d'objet direct) / per le patr'o'j = par les pères ou au moyen des pères, la patr'o'j'n = les pères (accusatif pluriel) / por la patr'o = pour le père / kun la patr'o = avec le père / Etc
Règle n° 3 : L'adjectif finit toujours par A. Ses cas et ses nombres se marquent de la même manière que ceux du substantif. Le comparatif se forme à l'aide du mot PLI ( plus ), et le superlatif par PLEJ ( le plus ). Le "que" du comparatif se traduit par OL et le "de" du superlatif par EL ( d'entre ). Exemple: pli blank'a ol neĝ'o = plus blanc que neige / mi hav'as la plej bel'a'n patr'in'o'n el ĉiu'j = j'ai la plus belle mère de toutes
Règle n° 4 : Les adjectifs numéraux cardinaux sont invariables : UNU (1), DU (2), TRI (3) , KVAR (4), KVIN (5), SES (6), SEP (7), OK (8), NAÙ (9), DEK (10), CENT (100), MIL (1000). Les dizaines et les centaines se forment par la simple réunion des dix premiers nombres. Aux adjectifs numéraux cardinaux on ajoute la terminaison A de l'adjectif pour les numéraux ordinaux, OBL pour les numéraux multiplicatifs, ON pour les numéraux fractionnaires, OP pour les numéraux collectifs. On met PO avant ces nombres pour marquer les numéraux distributifs. Enfin, dans la langue, les adjectifs numéraux peuvent s'employer substantivement ou adverbialement. Exemple : Kvin'cent tri'dek = 533 / kvar'a = quatrième / tri'obl'a = triple / kvar'on'o = un quart / du'op'e = à deux / po kvin = à raison de cinq (chacun) / unu'o = (l') unité / sep'e = septièmement
Règle n° 5 : Les pronoms personnels sont : MI (moi, je), CI (tu, toi)), VI (vous, tu, toi), LI (il, lui), ŜI (elle), ĜI (il, elle, pour les animaux ou les choses), SI (soi, réflexif), NI (nous), ILI (ils, elles), ONI (on). Pour en faire des adjectifs ou des pronoms possessifs, on ajoute la terminaison A de l'adjectif. Les pronoms se déclinent comme les substantifs. Exemple : mi'n = moi, me (accusatif) / mi'a = mon / la vi'a'j = les vôtres
Règle n° 6 : Le verbe ne change ni pour les personnes, ni pour les nombres . Exemple : mi far'as = je fais / la patr'o far'as = le père fait / ili far'as = ils font
Le présent
est caractérisé par AS
: mi far'as =
je fais
Le passé
est caractérisé par IS
: vi far'is =
vous fîtes, vous faisiez, vous avez fait
Le futur
est caractérisé par OS
: ili far'os
= ils (elles) feront
Le conditionnel
est caractérisé par US
: ŝi far'us
= elle ferait
L'impératif
est caractérisé par U
: far'u = fais
/ ni far'u =
faisons
L'infinitif
est caractérisé par I
: far'i = faire
Le participe
présent actif est caractérisé
par ANT : far'ant'a
= faisant / far'ant'e
= en faisant
Le participe
passé actif est caractérisé
par INT : fra'int'a
= ayant fait
Le participe
futur actif est caractérisé
par ONT :
far'ont'a = devant faire, qui fera
Le participe
présent passif est caractérisé
par AT : far'at'a
= étant fait, qu'on fait
Le participe
passé passif est caractérisé
par IT : far'it'a
= ayant été fait, qu'on a fait
Le participe
futur passif est caractérisé
par OT : far'ot'a
= devant être fait, qu'on fera.
La voix passive
n'est que la combinaison du verbe EST
(être) et du participe présent, passé ou futur du verbe
passif donné. Le "de" ou "par" du complément indirect se
rendent par DE.
Exemple :
ŝi est'as am'at'a
de ĉiu'j = elle est aimée de tous
(participe présent : la ĉose se fait)
la pord'o est'as
ferm'it'a = la porte est fermée (participe
passé : la chose a été faite)
Règle n° 7 : L'adverbe est caractérisé par E. Ses degrés de comparaison se marquent de la même manière que ceux de l'adjectif. Exemple : mi'a frat'o pli bon'e kant'as ol mi = mon frère chante mieux que moi
Règle n° 8 : Toutes les prépositions veulent, par elles-mêmes, le nominatif
Règle n° 9 : Chaque mot se prononce absolument comme il est écrit. Chaque lettre se prononce et correspond à un seul même son
Règle n° 10 : L'accent tonique se place toujours sur l'avant-dernière syllabe
Règle n° 11 : Les mots composés s'obtiennent par la simple réunion des éléments qui les forment, écrits ensemble. Le mot fondamental doit toujours être à la fin. Les terminaisons grammaticales sont considérées comme des mots. Exemple : vapor'ŝip'o (bâteau à vapeur) est formé de : vapor = vapeur / ŝip = bâteau / o = terminaison caractéristique du substantif.
Règle n° 12 : S'il y a dans la phrase un autre mot de sens négatif, l'adverbe NE se supprime. Exemple : mi neniam vid'is = je n'ai jamais vu
Règle n° 13 : Si le mot marque le lieu où l'on va, il prend la terminaison de l'accusatif. Exemple : Kie vi est'as ? = où êtes-vous ? / Kie'n vi ir'as ? = où allez-vous ? / mi ira's Pariz'o'n = je vais à Paris
Règle n° 14 : Chaque préposition possède, en Espéranto, un sens immuable et bien déterminé, qui en fixe l'emploi. Cependant, si le ĉoix de celle-ci plutôt que celle-là ne s'impose pas clairement à l'esprit, on fait usage de la préposition JE qui n'a pas de signification propre. Exemple : ĝoj'i je tio = s'en réjouir / rid'i je tio = en rire / enu'o je la patruj'o = regret de la patrie
La clarté de la langue n'en souffre aucunement, car, dans toutes, on emploie, en pareil cas, une préposition quelconque, pourvu qu'elle soit sanctionnée par l'usage. L'Espéranto adopte pour cet office la seul préposition JE.
A sa place on peut cependant employer aŭssi l'accusatif, quand aucune amphibologie n'est à craindre.
Règle n° 15 : Les mots "étrangers", c'est-à-dire ceux que la plupart des langues ont empruntés à la même source, ne changent pas en Espéranto. Ils prennent seulement l'orthographe et les terminaisons grammaticales de la langue. Mais quand, dans une catégorie, plusieurs mots différents dérivent de la même racine, il vaut mieux n'employer que le mot fondamental, sans altération, et former les autres d'après les règles de la langue internationale. Exemple : tragédie = tragedi'o / tragique = tragedi'a.
Règle n°
16 : Les terminaisons des substabtifs et de
l'article peuvent se supprimer et se remplacer par une apostrophe. Exemple
:
Ŝiller' (le
compositeur Schiller) au lieu de Ŝiller'o
/ de l'mond'o
au lieu de de la mondo
INTERROGATOIRE
D'UN MALADE EN ESPERANTO
réalisé par le Docteur
Blaise Berthonneau
Les syllabes à accentuer (accent
tonique) sont en rouge, les autres
en noir.
Quelques
ordres en vue de l'examen
Madame, Mademoiselle, Monsieur
oui / non / peut-être / certainement
asseyez-vous, s'il vous plaît
!
tête
rougeole
comment vous appelez-vous ?
recherche de signes cardio-respiratoires êtes-vous facilement essouflé
?
recherche de signes gastro-intestinaux avez-vous de l'appétit
?
urine sanglante ? trouble ?
système nerveux et organes des sens avez-vous eu un traumatisme (localisé)
?
questions obstétrique et gynécologique à quel age avez-vous été
réglée ?
nouveau-né
depuis quand travaillez-vous ?
|
Kelkaj
necesaj ordonoj cele al ekzameno Δ
Sinjorino,
Fraùlino, Sinjoro
jes
/ ne / eble
/ certe
sidiĝu,
mi
petas !
anatomiaj nomoj Δ kapo
kelkaj malsanoj Δ morbilo
ĝenerala demandaro Δ kiel vi
nomiĝas ?
serĉado de la kardiospiraj signoj Δ ĉu vi estas
facile spirmanka
?
serĉado de gastro-intestinaj signoj Δ ĉu vi
apetitas ?
serĉado de urinaj signoj Δ ĉu sangan
urinon ? malklaran
?
nerva sistemo kaj sensorganoj Δ ĉu vi
suferis
pro traùmato
(loka)
obstetrika kaj ginekologia demandaro Δ kiom aĝa
vi ekmenstruis ?
infanekzameno Δ novnaskito
labormedicino - diversaĵoj Δ de kiam
vi
laboradas ?
|