Retour

REFERENCE  184


(Coran 2/136) : Dites : « Nous croyons en Dieu et en ce qui est descendu sur nous, en ce qui est descendu sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, les Lignages, en ce qui fut donné à Moïse, à Jésus, fut donné aux prophètes de la part de leur Seigneur. De tous ceux-là nous ne séparons pas un seul, puisque c’est à Lui que nous nous soumettons ».

(Coran 2/285) : L’Envoyé croit en ce dont la descente s’opère sur lui de la part de son Seigneur. Ainsi font les croyants : tous croient en Dieu et Ses anges, Ses Écritures, Ses envoyés, sans faire aucune différence entre Ses envoyés ; tous ont dit : « Entendre, c’est obéir ! » Ton pardon, notre Seigneur. Tu es la destination de tout.

(Coran 4/150-152) : (150) Ceux qui dénient Dieu et Ses envoyés, ou veulent dissocier entre Dieu et Ses envoyés, et disent : « Nous croyons telle partie, nous dénions telle autre », et se ménagent un chemin d’entre-deux (151) ceux-là sont les dénégateurs, en vérité. Nous ménageons aux dénégateurs un châtiment d’ignominie (152) tandis que ceux qui croient en Dieu et à Ses envoyés, sans en dissocier aucun, ceux-là Nous leur donnerons leur salaire. Dieu est Tout pardon, Miséricordieux.

(Coran 22/67-69) : (67) A chaque communauté Nous avons établi un lieu pour l’exercice de ses rites. Ne te laisse pas, non ! contester sur cet article : borne-toi à invoquer ton Seigneur. Assurément que tu agis selon la guidance, dans la rectitude. (68)  S’ils te contestent, dis : « Dieu est seul à même de connaître vos agissements. (69) C’est Dieu qui tranchera entre vous au Jour de la résurrection sur l’objet de vos divergences ».

(Ecrits du Bàb p.82 : Extrait du Bayán persan, Vàhid V, Chapitre 4) : A moins qu’elle n’apparaisse dans le plus haut degré de perfection qui est assigné, aucune chose créée n’atteindra jamais son paradis. Ce cristal, par exemple, représente le paradis de la pierre dont se compose sa substance. De même, il y a différents degrés dans le paradis pour le cristal lui-même... Tant qu’il était de la pierre, il était sans valeur mais, s’il atteint l’excellence du rubis – une potentialité qui est latente en lui – combien vaudra-t-il par carat ?  Considérez de la même manière toute chose créée. Le plus haut rang de l’homme, toutefois, est atteint par la foi en Dieu en chaque dispensation et par l’acceptation de ce qui a été révélé par Lui, et non par le savoir, étant donné que dans chaque nation, il y a des érudits versés dans les diverses sciences. On en peut non plus l’atteindre par la richesse car il est tout aussi évident qu’il y a des riches parmi les différentes classes de chaque nation. Il en est de même pour les autres choses transitoires.
 
La véritable connaissance est donc la connaissance de Dieu, et ceci n’est rien d’autre que la reconnaissance de Sa manifestation en chaque dispensation. De même il n’y a pas d’autre richesse que dans la pauvreté en tout sauf en Dieu et dans le détachement de tout autre que Lui – un état qui ne peut être réalisé que lorsqu’il est dédié à Celui qui est l’Aurore de sa révélation. Ce qui ne signifie pas, toutefois, qu’il ne faille célébrer les louanges des précédentes révélations. Ceci n’est en aucune façon acceptable, car il sied à l’homme, une fois atteint ses dix-neuf ans, de rendre grâce pour le jour de sa conception en tant qu’embryon. Car, si l’embryon n’avait pas existé, comment aurait-il pu atteindre son présent état ?  De même, si la religion enseignée par Adam n’avait existé, cette foi n’aurait pas atteint son stade actuel. Considérez ainsi le développement de la foi de Dieu jusqu’à la fin qui n’a pas de fin.

(Ecrits du Bàb p.115 : Extrait du Dalál’il-i-Sab’ih) Et sache qu’en vérité, Il ressemble au soleil. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais qu’un seul soleil, même s’il continuait à se lever jusqu’à la fin qui n’a pas de fin et, même s’il continuait à se coucher indéfiniment, il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais qu’un seul soleil.
 
C’est cette Volonté première qui apparaît resplendissante en chaque prophète et parle dans chaque Livre révélé. Elle ne connaît pas de commencement, puisque le premier en tire sa qualité de premier, pas plus qu’elle ne connaît de fin, car le dernier lui doit sa qualité de dernier. A l’époque de la première manifestation, la Volonté première apparut en Adam ; au jour de Noé, elle fut en Noé ; au jour d’Abraham, en Celui-ci ; et de même au jour de Moïse ; au jour de Jésus; au jour de Muhammad, l’Apôtre de Dieu ; au jour du “Point du Bayán” ; au jour de « Celui que Dieu rendra manifeste »; et au jour de Celui qui apparaîtra après « Celui que Dieu rendra manifeste ». D’où le sens caché des paroles proférées par l’Apôtre de Dieu : “Je suis tous les prophètes”, puisque ce qui resplendit en chacun d’eux a été et demeurera à jamais le seul et même soleil.

(Livre de la Certitude p.85-87)  : Nous avons vu plus haut qu’il y a deux façons différentes de considérer les soleils qui surgissent des divins horizons : l’une, avons-nous dit, consiste à voir en eux l’unité incomparable. “Nous ne faisons aucune distinction entre les prophètes de Dieu.” (Q: II 285). L’autre a trait au contraire à leur diversité. Dans ce second cas, nous considérons les Prophètes comme limités par leur création, comme enfermés dans les frontières de l’humanité ; chaque Manifestation possède une individualité propre, a une mission spéciale, une Révélation prédestinée, et des limites fixées. Ainsi chacune porte un nom qui la qualifie personnellement, accomplit une mission précise et apporte une révélation particulière. “Nous élevâmes les prophètes les uns au-dessus des autres. Les plus élevés sont ceux à qui Dieu a parlé. Nous avons envoyé Jésus, fils de Marie, accompagné de signes évidents et nous l’avons fortifié par le Saint-Esprit.” (Q: II  253)

Selon leurs différents degrés d’élévation et leur mission, les paroles qui coulent de ces sources de savoir divin semblent plus ou moins différer. Seuls ceux qui savent les mystères des questions divines comprennent que toutes ces Manifestations ont une seule origine. Mais la plupart des gens, étonnés par leurs divergences et incapables de reconnaître dans les Manifestations, identiques par leur essence, leurs divers degrés d’élévation, sont plongés dans la perplexité. Nous savons cependant que la différence de leurs paroles tient à la différence de leur élévation ; mais, dans l’unité et dans les hauteurs de l’abstraction, ces perles de l’existence s’appellent Autorité, Divinité, Unité et Identité sans  mélange ; car toutes siègent sur le trône de la révélation de Dieu, et toutes se tiennent sur les hauteurs divines de l’Invisible. C’est-à-dire que Dieu apparaît par leur apparition ; Sa beauté brille dans leur beauté. C’est ainsi que la parole de Dieu Lui-même est sortie des lèvres de ces Êtres d’Unité.

Envisagées sous le rapport de leur diversité, de leur limitation et de leurs caractéristiques, les Manifes- tations font preuve d’une servitude, d’un dévouement et d’une renonciation sans égaux : “Je suis le serviteur de Dieu, et je ne suis qu’un être humain comme vous.”

Telle est la réponse à tes questions, et je souhaite que tu t’affermisses dans la religion de Dieu, de façon à ne pas te laisser troubler par les différences que tu constateras dans les paroles des Prophètes et des Élus. Si une des Manifestations universelles dit : “Je suis Dieu”, c’est exact ; car nous avons démontré qu’avec leurs révélations, les noms et qualités de Dieu deviennent visibles sur terre. Ainsi il est dit : “Quand tu lances un trait, ce n’est pas toi qui le lances, c’est Dieu” (Q: VIII  17) ,et aussi : “Ceux qui, en se donnant la main, te prêtent serment de fidélité, le prêtent à Dieu ; la main de Dieu est posée sur leurs mains.” (Q: XLVIII  10)

Si au contraire la Manifestation dit : “Je suis le prophète de Dieu”, c’est également juste et hors de doute : “Muhammad n’est le père d’aucun homme parmi vous, il est le Prophète de Dieu.” (Q: XXXIII  40). Et toutes ces Manifestations viennent de la présence du roi de Réalité et de l’Identité éternelle.

Quand bien même chacune dirait : “Je suis le Sceau des Prophètes”, cela est également incontestable, car elles n’ont toutes qu’une identité, une âme, un esprit, un être, une révélation ; et elles sont toutes l’apparition de l’origine et de la fin, de l’alpha et de l’oméga, du visible et l’invisible, de l’Esprit de tous les esprits, et de l’Essence des essences éternelles.

Si le Prophète dit au contraire : “Je suis le serviteur de Dieu”, ceci n’est pas moins exact, car extérieurement, il apparaît au dernier degré de servitude, et nul ne peut être aussi humble que cette perle de l’existence enfouie dans les mers de sainteté éternelle, élevée dans l’essence spirituelle du Roi de Vérité, dont chaque parole est une parole d’autorité, l’appel de Dieu Lui-même.

Avec un peu d’attention, tu comprendras que, vis-à-vis de l’Être absolu, les Manifestations de Dieu sont pour ainsi dire dans le dernier degré de mortalité et d’annihilation, au point qu’elles se considèrent presque comme inexistantes en face de celui qui pénètre toutes choses : l’Incorruptible. Elles vont même jusqu’à regarder comme un acte d’infidélité la simple mention de leur propre nom devant Dieu, car ce serait alors se considérer comme existant, et commettre un grave péché. Si telle est leur condition, quelle devrait être alors celle des autres hommes dont le cœur, l’âme, l’esprit sont uniquement absorbés par les choses terrestres, dont les yeux voient d’autres beautés, les oreilles entendent d’autres chants que la beauté et les chants divins, et dont les pieds avancent dans des sentiers autres que ceux de Dieu ! En ce jour, les brises divines ont soufflé, et l’Esprit de Dieu enveloppe le monde ; la plume s’arrête et la langue est silencieuse.
Cette condition permet aux Prophètes de se présenter comme étant la voix de la Divinité, alors que leur condition d’Envoyés en fait les Messagers de Dieu. A chaque fois leur langage était conforme aux exigences de la situation, et toutes leurs déclarations, allant du monde de la Révélation au monde de la création, du domaine de la Divinité à celui de l’existence terrestre, s’appliquaient à eux-mêmes.
 
Lorsqu’ils prononcent les mots de Divinité, d’Autorité, de Prophétie, de Messager, d’Apôtre, de Maître, de Protecteur, de Servitude, ils doivent être crus, et leurs paroles ne peuvent être mises en doute. Tire de tout cela les conséquences qu’il convient, et ne te laisse plus troubler par les différents termes dont se sont servies les Manifestations de la Sainteté invisible. Il faut savoir comprendre les paroles des soleils de réalité; sinon, il faut interroger ceux qui possèdent les trésors du savoir et qui sont chargés de résoudre les difficultés, et ne pas chercher à résoudre soi-même ce qu’on est incapable de saisir. Lorsque l’explication ne satisfait pas tes idées, il ne faut pas te mettre à renier et à contredire.

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.41) :  Il est évident que tout âge où s’est produite une manifestation de Dieu est un âge d’ordre divin et peut être, en ce sens, qualifié de jour fixé par Dieu. Le présent jour, toutefois, est un jour unique et doit être distingué de ceux qui l’ont précédé. La désignation de “Sceau des prophètes” révèle pleinement son haut caractère. En fait, le cycle prophétique est clos. La vérité éternelle est maintenant venue. Dieu a levé l’étendard de la puissance et Il répand maintenant sur le monde l’éclat sans nuage de Sa révélation.

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.50-51 : Extrait de Súratu’l-’Ibád, écrit à ‘Akká pour Siyyid Mihdí Dahajji) Contemple de ton œil interne la chaîne des manifestations successives qui relie la manifestation d’Adam à celle du Báb. J’atteste devant Dieu que toutes furent envoyées par l’opération de la volonté divine, que chacune d’elles a apporté un message spécifique et a reçu un livre spécial de révélation divine, avec mission de dévoiler les mystères d’une puissante tablette. La mesure de la révélation à laquelle chacune d’elle s’est identifiée avait été préordonnée de manière précise. Et cela est un gage de notre faveur envers elles, si vous êtes de ceux qui peuvent comprendre cette vérité...

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.67-68) : O vous, les Juifs !  Si vous voulez crucifier une seconde fois Jésus, l’Esprit de Dieu, mettez-moi tout de suite à mort, car Il s’est, en ma personne, manifesté à vous une seconde fois. Traitez-moi comme il vous plaira, car j’ai fait vœu de sacrifier ma vie dans le chemin de Dieu. Je ne saurais craindre personne, même si toutes les puissances  de la terre se liguaient contre moi. Et vous, disciples de l’Évangile, s’il vous plaît de tuer Muhammad, l’Apôtre de Dieu, saisissez-vous de moi et me mettez à mort, car je suis Lui et ma personne est identique à Sa personne. Traitez-moi selon votre bon plaisir, car la plus profonde aspiration de mon cœur est d’accéder à la présence de mon Bien-Aimé, dans Son royaume de gloire. Tel est le divin décret, si vous le voulez savoir. Et vous, disciples de Muhammad, si vous vous sentez le désir de cribler de balle la poitrine de Celui qui vous a fait envoyer Son livre, le Bayán, portez sur moi les mains et me persécutez, car je suis Son Bien-Aimé, la manifes- tation de Sa propre personne, quoique mon nom ne soit pas Son nom. Je suis venu enveloppé des nuées de la gloire, et Dieu m’a investi d’une invincible souveraineté. Il est, en vérité, l’Omniscient. J’attends vraiment de vous le traitement que vous avez accordé à Celui qui est venu avant moi. De cela toutes choses portent témoignage, si vous êtes de ceux qui écoutent. Et vous, enfin, disciples du Bayán, si vous avez résolu de verser le sang de Celui dont le Báb a proclamé la venue, de qui Muhammad a prophétisé l’avènement après que Jésus-Christ Lui-même en eût annoncé la révélation, me voici devant vous, tout prêt et sans défense. Agissez envers moi selon votre bon plaisir.
 

RETOUR A / Δ / FRUITS / ETERNEL APPEL / E.COFFINET