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REFERENCE  187


(Ecrits du Bàb p.115 : (Extrait du Dalál’il-i-Sab’ih) Et sache qu’en vérité, Il ressemble au soleil. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais qu’un seul soleil, même s’il continuait à se lever jusqu’à la fin qui n’a pas de fin et, même s’il continuait à se coucher indéfiniment, il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais qu’un seul soleil.
 
C’est cette Volonté première qui apparaît resplendissante en chaque prophète et parle dans chaque Livre révélé. Elle ne connaît pas de commencement, puisque le premier en tire sa qualité de premier, pas plus qu’elle ne connaît de fin, car le dernier lui doit sa qualité de dernier. A l’époque de la première manifestation, la Volonté première apparut en Adam ; au jour de Noé, elle fut en Noé ; au jour d’Abraham, en Celui-ci ; et de même au jour de Moïse ; au jour de Jésus; au jour de Muhammad, l’Apôtre de Dieu ; au jour du “Point du Bayán” ; au jour de « Celui que Dieu rendra manifeste »; et au jour de Celui qui apparaîtra après « Celui que Dieu rendra manifeste ». D’où le sens caché des paroles proférées par l’Apôtre de Dieu : “Je suis tous les prophètes”, puisque ce qui resplendit en chacun d’eux a été et demeurera à jamais le seul et même soleil.

(Parole Cachée en arabe, N° 67) :  Ô Fils de Beauté !
Par mon esprit et par ma faveur ! Par ma miséricorde et ma beauté ! Tout ce que je t’ai révélé par la langue du pouvoir, et tout ce que j’ai écrit pour toi avec la plume de la puissance correspond à ta compréhension et à tes capacités, et non à ma condition ni à la mélodie de ma voix.

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.32-34 : Extrait du Kitáb-i-Íqán, adressé à Siyyid Muhammad-i-Khál-i-Akbar)  Pour tout cœur éclairé, il est évident que Dieu, l’Essence inconnaissable, l’Être divin, est immensément exalté au-dessus de tout attribut humain, tel qu’existence corporelle et faculté de monter et de descendre, d’entrer et de sortir. Il serait tout à fait incompatible avec Sa gloire que le langage des hommes pût adéquatement célébrer Sa louange, ou que le cœur humain fut capable de pénétrer Son insondable mystère. Il est et a toujours été voilé dans l’éternité de Son Essence, et Il restera éternellement caché aux yeux des hommes. Nul regard ne peut Le saisir, mais Lui saisit tout ; Il est le Subtil, Celui qui perçoit tout.

La porte de toute connaissance de l’Ancien des jours se trouvant ainsi fermée à la face de tous les êtres, fidèle à la promesse qu’Il a donnée par ces paroles : “Sa grâce a surpassé toutes choses, ma grâce les a toutes embrassées”, Celui qui est la Source de grâce infinie a fait surgir du royaume de l’esprit, sous la forme du temple humain, ces gemmes lumineuses de sainteté, et Il les a manifestées aux hommes, pour qu’elles puissent communiquer au monde les mystère de l’Être immuable et lui expliquer les subtilités de Son impérissable Essence. Ces purs miroirs, ces aurores de l’ancienne gloire sont, tous sans exception, les représentants sur la terre de Celui qui est l’Orbe central de l’univers, qui en représente l’Essence et la Fin dernière. De Lui procèdent leur science et leur puissance ; de Lui procède leur souveraineté. La beauté de leur visage n’est qu’un reflet de Son image, et leur révélation n’est qu’un signe de Sa gloire immortelle. Ils sont les dépositaires de la science divine et de la céleste sagesse. Par eux est transmise une grâce infinie et révélée une lumière qui ne saurait faiblir... Ces tabernacles de sainteté, ces miroirs premiers qui reflètent la lumière d’impérissable gloire ne sont que des expressions de Celui qui est l’Invisible des invisibles. Par la révélation de ces gemmes de vertu divine, tous les noms et attributs de Dieu, tels que savoir et pouvoir, souveraineté et puissance, miséricorde et sagesse, gloire, grâce, bonté  sont manifestés.
 
Ces attributs de Dieu ne sont et n’ont jamais été accordés à certains prophètes, à l’exclusion des autres. Tous les prophètes de Dieu, Ses favoris, Ses élus, Ses messagers, sans aucune exception, portent Ses noms et incarnent Ses attributs. Ils ne diffèrent entre eux que par l’intensité de leur révélation et la puissance relative de leur lumière. Ainsi qu’il a été révélé : “Nous avons permis que quelques apôtres se distinguent parmi les autres.”

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.59 : Adressé à M-I Khalíl)  Sache, à n’en point douter, qu’à chaque dispensation, la lumière de la révélation divine a été dosée aux hommes en raison directe de leur capacité spirituelle. Considère le soleil. Combien faibles sont ses rayons quand il paraît à l’Orient, et comme sa chaleur et sa puissance vont croissant à mesure qu’il approche de son zénith, ménageant ainsi à toutes choses créées la possibilité de s’adapter à l’accroissement d’intensité de sa lumière ! Et comme il décline graduellement jusqu’à ce qu’il atteigne le point où il se couche ! S’il manifestait tout d’un coup les énergies qui sont en lui latentes, nul doute qu’il n’en résulterait un dommage pour toutes choses crées... De même, si dès les premiers stades de sa manifestation, le Soleil de Vérité révélait soudain la pleine mesure des forces dont l’a doté la providence du Tout-Puissant, la terre de l’intelligence humaine dépérirait et serait consumée, car jamais les cœurs des hommes ne pourraient soutenir l’intensité d’une telle révélation ni, par conséquent, refléter l’éclat de sa lumière. Consternés et accablés, ils cesseraient d’exister.
 
Il est ainsi devenu manifeste et évident que la lumière des noms multiples de Dieu et de Ses sublimes attributs s’est reflétée dans les tabernacles que sont ces prophètes et ces élus, encore que la clarté de certains des attributs de ces temples lumineux puisse n’être pas extérieurement révélée aux yeux humains. Que tel attribut de Dieu n’ait pas été extérieurement manifesté par ces essences de détachement n’implique nullement, que ceux qui sont les aurores des attributs de Dieu et les dépositaires de Ses saints noms, ne le possédaient pas. Ces âmes illuminées, ces figures de beauté ont donc, toutes sans exception, reçu en partage tous les attributs de Dieu tels que : souveraineté, pouvoir et qualités semblables, même si elles semblent dépourvues, selon les apparences extérieures, de toute majesté terrestre...
 

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