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REFERENCE  188


(St Matthieu 5/17-19) : (17) Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pas pour abolir, mais pour accomplir. (18) Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. (19) Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appe  lé grand dans le royaume des cieux.

(St Marc 12/28-34) : (28) Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (29) Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu est l’unique Seigneur ; (30) et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. (31) Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. (32) Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, (33) et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. (34) Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui poser de questions.

(Coran 2/177) : La piété ne consiste pas à tourner votre tête du levant au couchant. Mais la piété consiste à croire en Dieu, au Jour dernier, aux anges, à l’Écrit, aux prophètes, à donner de son bien , pour attaché qu’on y soit, aux proches, aux orphelins, aux miséreux, aux enfants du chemin, aux mendiants, et pour l’affranchissement de nuques (esclaves), à accomplir la prière, à acquitter la purification, à remplir les pactes une fois conclus, à prendre patience dans la souffrance et l’adversité au moment du malheur : ceux-là sont les véridiques, ce sont eux qui se prémunissent.

(Coran 3/84-85) : (84) Dis : « Nous croyons en Dieu et en ce qui est descendu sur nous, et en ce qui est descendu sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, les Lignages, en ce qui vint à Moïse, à Jésus, aux prophètes de la part de leur Seigneur. Parmi eux nous n’en distinguons pas un seul, en tant qu’à Dieu nous nous soumettons ». (85) Qui soupire après une religion autre que l’Islam, cela de lui ne sera pas accepté, et dans la vie dernière, il sera parmi les perdants.

(Livre de la Certitude p.78-79) : Donc, si une Manifestation apparaît à la « fin qui ne connaît pas de fin » et proclame une cause qui fut proclamée par une autre Manifestation au « commencement qui n’a pas de commencement », nous pourrons dire que la première et la dernière ne sont qu’une seule et même Manifestation car elles soutiennent une seule et même cause. C’est ainsi que le Báb ( que mon âme lui soit sacrifiée !) a tiré sa comparaison du soleil, en disant que du commencement infini à la fin également infinie, c’est toujours le même soleil qui se lève. Nous pouvons alors dire que ce soleil est le même qu’autrefois, ou également que c’est le retour de celui d’autrefois. Et de même, dès le début, les Manifestations ont pu s’appeler du nom de « dernier des Prophètes ». C’est pour la même cause que le dernier est apparu et qu’est venu le premier. Et combien de gens pourtant, ne le comprenant pas, se sont trouvés privés de tous les bienfaits, à cause du nom de « Sceau des Prophètes ».
 
N’a-t-il pas dit lui-même, ainsi que nous l’avons vu : « Je suis tous les Prophètes, je suis Adam, Noé, Moïse et Jésus ». De même qu’il a dit : je suis le premier Adam, il a pu dire : je suis le dernier Adam. Car s’il se regarde lui-même comme le « Premier des Prophètes » - c’est-à-dire Adam – il peut aussi se donner le titre de « Sceau des Prophètes ». Il est bien évident qu’étant le « Premier des Prophètes » il en est de même le « sceau ».
 
Dans cette Révélation, le mystère de ce thème a été une épreuve pour toute l’humanité. Nombreux sont ceux qui, s’attachant à ces paroles, n’ont pas cru en celui qui les leur a vraiment révélées. C’est pour une chose aussi simple que, de nos jours, tous les peuples de la terre sont mis à l’épreuve, et nombreux sont ceux que cette phrase empêche de croire à la nouvelle Manifestation.

Et comment comprennent-ils le commencement et la fin par rapport à Dieu ? (Gloire soit à son Nom !) Si c’est un commencement et une fin matériels, le monde n’est pas encore arrivé à cette fin. Mais ici, le commencement et la fin sont les mêmes. Et de même que dès le commencement infini, Dieu, le Maître des choses visibles et invisibles, pouvait s’appeler le dernier, comme il pouvait s’appeler aussi le premier, de même ses Manifestations peuvent s’appeler premières, alors qu’elles arrivent à la fin. Des esprits intuitifs comprendraient que les révélations du commencement ou de la fin, du visible et de l’invisible, du premier ou du sceau, sont ces êtres saints, ces âmes divines, essence du détachement. Si tu t’envoles dans les hauteurs du « Dieu était avant toute chose » tu verras que tous ces noms n’ont aucune importance pour lui, et tu ne t’arrêteras plus à de tels obstacles. Quelle sublime condition tu atteindras alors ! Gabriel lui-même n’y parviendrait pas sans guide ; et le Saint-Esprit ne pourrait pas s’y envoler sans aide !

(Leçons de Saint-Jean-d'Acre p.55) : Telle est la signification apparente des versets des révélations de saint  Jean ; mais ces versets ont une autre interprétation et une signification symbolique qui est la suivante. La loi de Dieu comprend deux parties : l'une, fondamentale, est spirituelle ; c'est-à-dire a trait aux vertus spirituelles et aux qualités divines, et n'a ni changement ni modification : c'est le Saint des saints, qui est l'essence de la loi d'Adam, de Noé, d'Abraham, de Moïse, du Christ, de Muhammad, du Báb et de Bahá'u'lláh ; elle dure et elle est établie dans tous les cycles prophétiques. Jamais elle ne sera abrogée, car c'est la certitude, la justice, la piété, la droiture, la confiance méritée, l'amour de Dieu, la bienveillance, la générosité pour les pauvres, la protection des opprimés, les dons aux malheureux, la main tendue à ceux qui sont tombés, la pureté, le détachement, l'humilité, la douceur, la patience, la constance. Ces qualités divines, ces commandements éternels ne seront jamais abrogés mais dureront et seront établis pour l'éternité. Ces vertus de l'humanité sont ravivées dans chacun des différents cycles ; car, à la fin de chaque cycle, la loi divine spirituelle, c'est-à-dire les vertus humaines, disparaît, et seule la forme subsiste.

(Bases de l'unité du monde p.112-113) :  Si nous recherchons les bases des religions divines, nous découvrons qu’elles sont une, absolument constantes et jamais soumises à transformation. Par exemple, chacune des religions divines comprend deux sortes de lois ou ordonnances. La première division concerne le monde de la moralité et des institutions éthiques. Ce sont les ordonnances essentielles. Elles instillent et réveillent la connaissance et l’amour de Dieu, l’amour pour l’humanité, les vertus du monde de l’humanité, les attributs du royaume divin, la renaissance et la résurrection hors du royaume de la nature. Elles constituent une sorte de loi divine qui est commune à toutes et n’est jamais sujette à changement. De l’aurore du cycle adamique au jour présent cette loi fondamentale de Dieu a continué, inchangée. C’est la base de la religion divine.
 
La seconde division comprend les lois et institutions qui pourvoient aux besoins et conditions de l’homme selon les exigences du temps et du lieu. Elles sont accidentelles, d’importance non essentielle, et elles n’auraient jamais dû être la cause et la source de dissensions humaines. Par exemple, au temps de Sa Sainteté Moïse – Que la paix soit sur lui !- selon les exigences de l’époque, le divorce était permis. Pendant le cycle de Sa Sainteté le Christ, attendu que le divorce n’était pas en conformité avec le temps et les conditions, Sa Sainteté Jésus-Christ l’abrogea. Dans le cycle de Moïse il était permis d’avoir plusieurs femmes, mais pendant celui de Sa Sainteté le Christ l’exigence qui l’avait sanctionné n’existait plus ; cela fut donc interdit. Sa Sainteté Moïse vivait dans la solitude et le désert du Sinaï ; ses ordonnances et commandements étaient donc en conformité avec ses conditions. La punition pour vol était de couper la main d’un homme. Une ordonnance de cette sorte allait avec la vie du désert, mais elle n’est pas compatible avec les conditions d’aujourd’hui. De telles ordonnances constituent donc la seconde division ou division non essentielle des religions divines et ne sont pas importantes puisqu’elles traitent des transactions humaines qui changent toujours selon les nécessités du temps et du lieu. Les bases intrin- sèques des religions divines sont donc une. Puisque cela est vrai, pourquoi existe-il entre elles hostilité et conflit ? Pourquoi cette haine et cette guerre, cette férocité et cette effusion de sang devraient-elles continuer ? Est-ce permis et justifié ? A Dieu ne plaise !
 

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