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REFERENCE  189


(St Matthieu 5/17-19) : (17) Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pas pour abolir, mais pour accomplir. (18) Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. (19) Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.

(St Matthieu 9/16-17) : (16) Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit ; car elle emporterait une partie de l’habit, et la déchirure serait pire. (17) On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent.

(St Marc 2/21-22, 27-28) : (21) Personne ne coud une pièce de drap neuf à un vieil habit ; autrement, la pièce de drap neuf emporterait une partie du vieux, et la déchirure serait pire. (22) Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin fait rompre les outres, et le vin et les outres sont perdus ; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. (27) Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, (28) de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat.

(Coran 2/106) : Nous n’abrogeons un verset, ni ne le faisons passer à l’oubli, sans en apporter de meilleur ou d’analogue. Ne sais-tu pas que Dieu est Omnipotent ?…

(Coran 3/48-51) : (48) – « Il lui (Jésus) enseignera l’Écriture et la sagesse, la Torah et l’Évangile (49) et en tant qu’envoyé aux Fils d’Israël :  Je viens à vous muni d’un signe de votre seigneur. Je vais créer pour vous d’argile une forme d’oiseau ; j’y soufflerai, et ce sera, avec la permission de Dieu, un oiseau ; je guérirai l’aveugle et le lépreux ; je ferai, avec la permission de Dieu, vivre les morts ; je vous informerai de ce que vous mangez et de ce que vous thésaurisez dans vos demeures …- En quoi réside pour vous un signe, si vous êtes croyants. (50) …et en tant qu’avérateur des prescriptions en cours de la Torah : … et pour vous rendre licite certaines choses qui vous étaient interdites. Je viens à vous muni d’un signe de votre Seigneur. Donc, prémunissez-vous envers Dieu, et m’obéissez. (51) Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur : adorez-Le. Ceci est la voie de la rectitude ».

(Coran 5/3) : …. Aujourd’hui J’ai parachevé pour vous votre religion, parfait pour vous Mon bienfait en agréant pour vous l’Islam comme religion…

(Coran 7/34-36) : (34) Toute communauté a un terme. Quand le leur adviendra, ils ne pourront pas plus le retarder d’une heure que de l’avancer. (35) O Fils d’Adam, que viennent à vous des envoyés de votre peuple pour vous faire narration de Mes signes, et alors celui qui se sera prémuni et amendé, il n’y aura pas lieu de craindre pour lui, non plus qu’il n’aura deuil. (36) mais ceux qui par vaine superbe auront démenti Nos signes, ceux-là seront les compagnons du feu, ils y seront éternels.

(Coran 13/38-39) : (38) Oui, Nous avons envoyé des envoyés avant toi, et nous les dotions d’épouses et de progénitures. Il n’appartient à nul envoyé de délivrer un signe, sinon sur l’ordre de Dieu. A chaque stade un Écrit. (39) Dieu abolit ce qu’Il veut, ou le confirme : Il tient le Livre original.

(Coran 16/101) : Quand Nous modifions par un verset la teneur d’un (autre) verset – Dieu est seul à savoir ce qu’Il fait descendre, ils disent: « Ce n’est qu’un contrefacteur » Mais non ! ce sont eux qui, pour la plupart, ne savent point

(Coran 22/67-69) : (67) A chaque communauté Nous avons établi un lieu pour l’exercice de ses rites. Ne te laisse pas, non ! contester sur cet article : borne-toi à invoquer ton Seigneur. Assurément que tu agis selon la guidance, dans la rectitude. (68)  S’ils te contestent, dis : « Dieu est seul à même de connaître vos agissements. (69) C’est Dieu qui tranchera entre vous au Jour de la résurrection sur l’objet de vos divergences ».

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.54) :  Les prophètes de Dieu doivent être considérés comme des médecins dont la tâche est d’accroître le bien-être du monde et de ses peuples, afin de guérir, par l’esprit d’unité, la maladie d’une humanité divisée. Personne n’a le droit de mettre en doute leurs paroles ni de discuter leur conduite, car ils sont les seuls qui puissent prétendre avoir compris le malade et diagnostiqué exactement son cas. Il n’est point d’homme, si intelligent soit-il, à qui il soit permis d’atteindre les sommets où s’est élevée la sagesse du Médecin divin. Rien d’étonnant en conséquence, si ce Médecin prescrit aujourd’hui un remède différent de celui qu’il a ordonné autrefois. Comment en pourrait-il être autrement, alors que la maladie exige pour chacune des ses phases un traitement particulier ?  De même, toutes les fois que les prophètes de Dieu ont illuminé le monde de l’éclat resplendissant de l’Étoile du Matin de la science divine, c’est invariablement par les moyens les plus convenables à l’âge où ils apparaissent qu’ils ont appelé les peuples à embrasser la Lumière de Dieu. Ils ont pu de la sorte dissiper les ténèbres de l’ignorance et répandre sur le monde la gloire de leur science. Et comme, d’autre part, leur seul et unique objet a toujours été, dans toutes les dispensations, de guider les égarés et d’apporter la paix aux affligés, c’est vers leur intime essence que tout homme doué de discernement doit d’abord tourner ses regards.

(Ecrits de Bahà'u'llàh p.115 : Extrait de Ridvánu’l-’Adl, écrit à Siyyid Muhammad Ridá Shahmírzádí)  Sache que l’essence de justice et la source d’où elle dérive s’incarnent dans les préceptes prescrits par Celui qui est la manifestation de Dieu Lui-même parmi les hommes, si vous êtes de ceux qui reconnaissent cette vérité. Il personnifie vraiment pour toute la création, le modèle par excellence de la justice. Même si la loi devait semer l’épouvante dans les cœurs de tous ceux qui sont dans le ciel et sur la terre, cette loi ne serait encore que justice manifeste. Les troubles et les terreurs que la révélation de cette loi peut jeter dans les cœurs sont comparables aux cris d’effroi du bébé privé du sein de sa mère, si vous êtes de ceux qui comprennent. S'il les hommes pouvaient pénétrer l’intention profonde de la révélation divine, ils rejetteraient toutes craintes, et leur cœur se remplirait même d’allégresse et de gratitude.

(Leçons de Saint-Jean-d'Acre p.56) : Ces fondements de la loi de Dieu qui sont spirituels et sont les vertus de l'humanité ne sont pas abrogeables, mais bien immuables et éternels ; et ils sont renouvelés dans chaque cycle prophétique. La seconde partie de la loi de Dieu, qui a trait au monde matériel, et qui comprend le jeûne, la prière, les exercices du culte, le mariage, le divorce, l'abolition de l'esclavage, la poursuite des procès, les transactions, les amendes, les indemnités pour meurtres, violence, vol, blessures, cette partie de la loi de Dieu qui a trait aux choses matérielles, est modifiée et transformée dans chaque cycle prophétique, et peut être abrogée. Car il est certain que les choses politiques, les transactions, les indemnités, etc., doivent être modifiées et transformées suivant les exigences du temps. Bref, le mot "Saint des saints" veut dire cette loi spirituelle qui n'est jamais transformée ou modifiée, et qui ne sera pas abrogée. La Ville sainte veut dire la loi matérielle qui est abrogeable. Et c'est cette loi matérielle, qui est décrite comme la Ville sainte, qui sera foulée aux pieds pendant douze cent soixante ans.

(Bases de l'unité du monde p.112-113) :  Si nous recherchons les bases des religions divines, nous découvrons qu’elles sont une, absolument constantes et jamais soumises à transformation. Par exemple, chacune des religions divines comprend deux sortes de lois ou ordonnances. La première division concerne le monde de la moralité et des institutions éthiques. Ce sont les ordonnances essentielles. Elles instillent et réveillent la connaissance et l’amour de Dieu, l’amour pour l’humanité, les vertus du monde de l’humanité, les attributs du royaume divin, la renaissance et la résurrection hors du royaume de la nature. Elles constituent une sorte de loi divine qui est commune à toutes et n’est jamais sujette à changement. De l’aurore du cycle adamique au jour présent cette loi fondamentale de Dieu a continué, inchangée. C’est la base de la religion divine.
 
La seconde division comprend les lois et institutions qui pourvoient aux besoins et conditions de l’homme selon les exigences du temps et du lieu. Elles sont accidentelles, d’importance non essentielle, et elles n’auraient jamais dû être la cause et la source de dissensions humaines. Par exemple, au temps de Sa Sainteté Moïse – Que la paix soit sur lui !- selon les exigences de l’époque, le divorce était permis. Pendant le cycle de Sa Sainteté le Christ, attendu que le divorce n’était pas en conformité avec le temps et les conditions, Sa Sainteté Jésus-Christ l’abrogea. Dans le cycle de Moïse il était permis d’avoir plusieurs femmes, mais pendant celui de Sa Sainteté le Christ l’exigence qui l’avait sanctionné n’existait plus ; cela fut donc interdit. Sa Sainteté Moïse vivait dans la solitude et le désert du Sinaï ; ses ordonnances et commandements étaient donc en conformité avec ses conditions. La punition pour vol était de couper la main d’un homme. Une ordonnance de cette sorte allait avec la vie du désert, mais elle n’est pas compatible avec les conditions d’aujourd’hui. De telles ordonnances constituent donc la seconde division ou division non essentielle des religions divines et ne sont pas importantes puisqu’elles traitent des transactions humaines qui changent toujours selon les nécessités du temps et du lieu. Les bases intrinsèques des religions divines sont donc une. Puisque cela est vrai, pourquoi existe-il entre elles hostilité et conflit ? Pourquoi cette haine et cette guerre, cette férocité et cette effusion de sang devraient-elles continuer ? Est-ce permis et justifié ? A Dieu ne plaise !
 

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