REFERENCE 192
(Livre le Plus Saint p.240-241) : (Note 130) Quiconque interprète ce qui est envoyé du ciel de la révélation et en altère le sens évident…§105
Dans plusieurs de ses tablettes, Bahá’u’lláh
affirme la différence entre les versets allégoriques, qui
sont sujets à interprétation, et les versets qui ont trait
à des sujets tels que les lois et les ordonnances, l’adoration et
les observances religieuses, dont les sens sont évidents et réclament
l’acquiescement de la part des croyants.
Comme expliqué dans les notes 145 et 184, Bahá’u’lláh
désigna ‘Abdu’l-Bahá, son fils aîné, comme son
successeur et l’interprète de ses enseignements. ‘Abdu’l-Bahá
à son tour désigna son petit-fils aîné, Shoghí
Effendí, pour lui succéder en tant qu’Interprète des
saintes écritures et comme Gardien de la cause. Les interprétations
de ‘Abdu’l-Bahá et de Shoghí Effendí sont considérées
comme étant divinement guidées et s’imposent aux bahá’is.
L’existence d’interprétations qui font autorité
n’empêche pas les individus de s’engager dans l’étude des
enseignements et d’atteindre ainsi à une interprétation ou
à une compréhension personnelle. Il y a cependant dans les
écrits bahá’ís, une distinction clairement tracée
entre l’interprétation qui fait autorité et la compréhension
à laquelle parvient chaque individu par l’étude des enseignements.
Les interprétations individuelles basées sur la compréhension
des enseignements constituent le fruit du pouvoir rationnel de l’homme
et peuvent très bien contribuer à une compréhension
plus étendue de la foi. De telles vues manquent néanmoins
d’autorité. En présentant leurs idées personnelles,
les individus sont mis en garde de ne pas s’écarter de l’autorité
des paroles révélées, de ne pas nier ou combattre
l’interprétation qui fait autorité, et de ne pas s’engager
dans la controverse ; ils devraient plutôt offrir leurs réflexions
comme une contribution à la connaissance, en précisant clairement
que ce n’est que leur propre point de vue.
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