REFERENCE 204
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.21) : (Extrait de Bishárát : les Bonnes Nouvelles) La première bonne nouvelle que le Livre Mère a, dans sa très grande révélation, annoncé à tous les peuples du monde est que la loi sur la guerre sainte a été effacée du Livre. Glorifié soit le Miséricordieux, le Seigneur d’abondantes grâces, par qui la porte de la bonté céleste a été grande ouverte à tous ceux qui sont au ciel et sur la terre.
(Ecrits de Bahà'u'llàh p.183) : (Extrait de Súratu’l-Bayán, écrit à ‘Akká pour Khalíl)
Dis : Enseignez la Cause de Dieu, ô peuple de Bahá,
car Il a fait à chacun un devoir de proclamer Son message, et Il
tient cette proclamation pour un acte méritoire entre tous. Un tel
acte n’est acceptable que lorsque celui qui enseigne la cause croit lui-même
fermement en Dieu, le Protecteur suprême, l’Indulgent, le Tout-Puissant.
Il a, de plus, ordonné que cette cause soit enseignée par
la puissance de la parole humaine et non par un recours à la violence.
Tel est le commandement envoyé du royaume de Celui qui est le Très-Sublime,
le Très-Sage.
Gardez-vous d’entrer en contestation avec qui que ce
soit : au contraire, efforcez-vous, par vos manières affables et
vos exhortations les plus convaincantes, de faire pénétrer
la vérité dans l’esprit de votre auditeur. Si celui-ci se
laisse persuader, ce sera pour son plus grand bien ; s’il n’en est rien,
détournez- vous de lui et tournez votre visage vers la cour sacrée
de Dieu, demeure d’une resplendissante sainteté.
N’entrez en conflit avec qui que ce soit concernant les
biens et affaires de ce monde, car Dieu les a abandonnées aux mains
de ceux qui ont fondé en eux tout leur espoir. Dans le monde tout
entier, Il a fait choix pour Lui-même du cœur de l’homme, ce cœur
qui peut être conquis par les armées de la révélation
et des saintes paroles. Ainsi en a-t-il été ordonné
par le doigt de Bahá, sur la tablette de l’irrévocable décret
de Dieu, par le commandement de l’Ordonnateur suprême, l’Omniscient.
(Ecrits de Bahà'u'llàh p.200) : (Adressé à Nabíl-A'zam) Sache que Nous avons entièrement annulé la loi de l’épée comme moyen de venir en aide à Notre cause, et que Nous lui avons substitué le pouvoir né de la parole des hommes. Ainsi en avons-Nous irrévocablement décrété par le pouvoir de Notre grâce. Dis : ô peuple ! Ne semez point parmi les hommes les germes de la discorde et abstenez-vous de toute querelle avec votre voisin, car le Seigneur a commis aux soins des rois de la terre le monde et ses cités, et Il a fait d’eux par la vertu de la souveraineté qu’il Lui a plu de leur conférer, des emblèmes de Sa propre puissance. Il ne s’est réservé aucune part de cette domination du monde.
(Ecrits de Bahà'u'llàh p.217) : (Extrait de Lawh-i-Salmán, écrite à ‘Akká pour Shaykh Salmán Hindíjání) Qui désire servir la cause du seul vrai Dieu, doit la soutenir de sa plume et de sa parole, sans recourir à l’épée ni à aucune sorte de violence. Nous avons déjà révélé cette injonction et Nous la confirmons aujourd’hui, si vous êtes de ceux qui comprennent.
(Bahà'u'llàh et l'ère nouvelle p.181-182) : ’Abdu’l-Bahá écrit : Lorsque Bahá’u’lláh parut, il déclara que la promulgation de la vérité par de tels moyens ne devait sous aucun prétexte être permise, même en cas de légitime défense. Il abrogea la loi de l’épée et annula l’ordonnance de la “guerre sainte”. “Mieux vaut pour vous être tués que de tuer”, dit-Il. C’est par la fermeté et la conviction des fidèles que la cause du Seigneur doit se répandre. Quand les fidèles, les intrépides, les courageux se lèvent, dans un détachement absolu, pour exalter la parole de dieu et que, les yeux détournés des choses de ce monde, ils se vouent à servir pour l’amour du seigneur et par son pouvoir, c’est ainsi qu’ils font triompher la parole de vérité. Ces âmes bénies, au prix de leur sang, rendent témoignage à la Vérité de la cause; ils l’attestent par la sincérité de leur foi, leur dévotion et leur constance. le Seigneur a tout pouvoir de répandre sa cause à son gré et de vaincre les réfractaires. Nous ne voulons d’autre défenseur que lui et, offrant nos vies, nous faisons face à l’adversité et acceptons le martyre. (écrit par ‘Abdu’l-Bahá pour cet ouvrage).
Bahá’u’lláh écrivit à l’un
des persécuteurs de sa cause : “Dieu miséricordieux ! Ce
peuple n’a pas besoin d’armes. Tous ses efforts tendent vers la reconstruction
du monde. Ses armées sont les légions de bonnes actions,
ses armes sont les bonnes mœurs, et son commandement la crainte de Dieu.
Heureux celui qui est équitable.
Par la droiture divine ! Ces hommes, grâce à
leur patience, leur sérénité, leur résignation
et leur contentement, sont devenus les emblèmes de la justice. Leur
soumission a atteint une telle perfection qu’ils ont préféré
être tués plutôt que de tuer; et cela, après
que ces opprimés de la terre aient subi des tortures inouïes,
inconnues dans les annales de l’histoire et dont les nations n’avaient
jamais été témoins.
Qu’est-ce qui les soutint dans ces terribles souffrances
pour qu’ils s’y soumettent et refusent d’étendre la main pour s’en
préserver ? Où puisaient-ils leur résignation et leur
sérénité ? Leur attitude était dictée
par cette interdiction constante de tuer que la plume de gloire leur imposait,
et par le fait que nous avions pris en mains les rênes du commandement
par la force et le pouvoir de celui qui est le Maître du monde.”
(Epistle to the Son of the Wolf, p.75 et 76)
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