REFERENCE 207
(Ecrits de Bahà'u'llàh p.135) : (Adressé à Ustád Shír Muhammad) L’objet qui se trouve à la base de la révélation de tout livre céleste, que dis-je ! de chaque verset de révélation divine, est d’ouvrir le cœur des hommes au sentiment de la justice et d’éveiller en même temps leur intelligence, afin que la paix et la tranquillité puissent fermement s’établir entre eux tous. Tout ce qui leur inspire confiance, tout ce qui exalte leur condition et accroît leur contentement est recevable aux yeux de Dieu. A quelles sublimes hauteurs l’Homme se pourrait élever s’il se décidait à remplir sa destinée ; mais à quelles profondeurs d’avilissement ne peut-il pas descendre, profondeurs que les plus infimes des créatures n’ont jamais atteintes.
(Ecrits de Bahà'u'llàh p.143) : (Extrait de Lawh-i-Ittihád Aqá, écrit à ‘Akká pour Aqá Siyyid Asadu’lláh) O peuples et tribus sur la terre ! Tournez-vous vers l’unité, afin que brille sur vous l’éclat de sa lumière. Rassemblez-vous et, pour l’amour de Dieu, prenez la résolution de déraciner tout ce qui est cause de lutte entre vous. Alors la splendeur du grand Luminaire du monde enveloppera la terre entière, et ses habitants deviendront les citoyens d’une même cité, ils siégeront sur un seul et même trône. Cet Opprimé, dès les premiers temps de sa vie, n’a eu d’autre désir que celui-là, et il n’en aura jamais d’autre. Il n’est point douteux, en effet, que tous les peuples de la terre, à quelque race ou reli-gion qu’ils appartiennent, tirent leur inspiration spirituelle d’une même Source céleste et qu’ils sont les sujets d’un seul Dieu. La diversité des règles et des ordonnances religieuses qui les régissent tient à la diversité même des besoins et des exigences propres aux âges où elles leur furent révélées. A l’exception du petit nombre de celles qu’a inspirées la perversité humaine, toutes viennent de Dieu, toutes sont un reflet de sa volonté et de son dessein. Armés du pouvoir de la foi, levez-vous pour briser les idoles de vos vaines imaginations qui sèment parmi vous la discorde. Attachez-vous à ce qui vous rassemble et vous unit. C’est là, en vérité, le sublime message qui vous a été transmis et révélé par le livre-mère. A ceci, la Langue de Grandeur, de son habitation de gloire, rend témoignage.
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.66) : (Extrait de Kalimát-i-Firdawsíyyih : Les Paroles du Paradis) La parole de Dieu que la Plume suprême a rapportée sur la deuxième feuille du Paradis le plus exalté est la suivante : La Plume du Très-Haut exhorte en ce moment les manifestations de l’autorité et les sources du pouvoir, c’est-à-dire les rois, les souverains, les présidents, les dirigeants, les théologiens et les sages, elle leur enjoint de soutenir la cause de la religion et d’y adhérer. La religion est en vérité le principal instrument pour l’établissement de l’ordre dans le monde et de la tranquillité parmi ses peuples. L’affaiblissement des piliers de la religion a fortifié les insensés, les a enhardis et rendus plus arrogants. En vérité je le dis : Plus grand est le déclin de la religion, plus affligeante est l’obstination de l’impie. Ceci ne peut mener finale- ment qu’au chaos et à la confusion. Ecoutez-moi, ô hommes d’intuition, et soyez prévenus, vous qui êtes dotés de discernement !
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.134-135) : (Extrait de Ishráqát : Splendeurs) La neuvième Ishráq. Le but de la religion, ainsi qu’il a été révélé des cieux de la sainte volonté de Dieu, est d’établir l’unité et la concorde parmi les peuples du monde ; n’en faites pas la cause de dissensions et de luttes. La religion de Dieu et Sa loi divine sont les instruments les plus puissants et le plus sûr des moyens pour que la lumière de l’unité se lève parmi les hommes. Le progrès du monde, le développement des nations, la tranquillité des peuples et la paix de tous ceux qui vivent sur la terre constituent quelques-uns des principes et des ordonnances de Dieu. La religion octroie à l’homme le plus précieux des présents, elle lui offre la coupe de la prospérité, elle lui accorde la vie éternelle et dispense des avantages impérissables à l’humanité. Il appartient aux chefs et aux dirigeants du monde, et en particulier aux mandataires de la Maison de justice de Dieu, de tenter de tout leur pouvoir de sauvegarder sa position aux yeux du monde. De même, il leur incombe de s’enquérir des conditions de vie de leurs sujets et de s’informer sur les affaires et les activités menées par les diverses communautés sous leur autorité. Nous appelons les manifestations du pouvoir de Dieu – les souverains et les dirigeants sur terre – à mettre tout en œuvre et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour parvenir, s’il se peut, à bannir la discorde de ce monde et à l’illuminer de la lumière de l’harmonie.
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.176-177) : (Extrait de Lawh-i-Maqsúd) Le Grand Être dit : Ô vous, enfants des hommes ! Le dessein fondamental qui anime la foi de Dieu et Sa religion est de sauvegarder les intérêts et de promouvoir l’unité de la race humaine, de stimuler l’esprit d’amour et de fraternité parmi les hommes. N’acceptez pas qu’il devienne une source de dissension et de discorde, de haine et d’inimitié. Voilà le droit chemin, la base fixe et inamovible. Les changements et les fortunes du monde ne pourront jamais altérer la résistance de ce qui est bâti sur cette fondation, pas plus que le passage de siècles innombrables ne pourra en miner la structure. Notre espoir est que les chefs religieux du monde et ses dirigeants se lèveront conjointement pour réformer cette époque et restaurer son destin. Après avoir médité sur les besoins du moment, qu’ils se consultent et, après avoir consciencieusement et longuement délibéré, qu’ils administrent à un monde malade et gravement affligé le remède qu’il requiert.
(Bahà'u'llàh et l'ère
nouvelle p.171) : Dans l’une de ses causeries à Paris, ‘Abdu’l-Bahá
dit : “La religion devrait unir tous les cœurs et faire disparaître
les guerres et les dissensions de la surface de la terre. Elle devrait
faire naître la spiritualité et donner la vie et la lumière
à chaque âme. Si la religion devient une cause d’inimitié,
de haine et de division, mieux vaudrait qu’elle n’existât pas. Abandonner
une telle religion serait un véritable acte religieux. Car il est
clair que le but d’un remède est de guérir, mais si le remède
ne fait qu’aggraver le mal, mieux vaut le laisser de côté.
Toute religion qui n’est pas une cause d’amour et d’unité n’est
pas une religion.” ( Extrait des Causeries de ‘Abdu’l-Bahá à
Paris”, p. 113-114)
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