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REFERENCE  208


(Tablettes de Bahà'u'llàh p.172-173) : (Extrait de Lawh-i-Maqsúd)  Le Grand Être dit : Ô bien-aimés ! Le tabernacle de l’unité est dressé ; ne vous considérez pas comme des étrangers. Vous êtes les fruits d’un seul arbre, les feuilles d’une seule branche. Nous caressons l’espoir que la lumière de la justice descende sur le monde et le purifie de la tyrannie. Si les dirigeants et les rois de la terre, les symboles du pouvoir de Dieu - exaltée soit Sa gloire - se lèvent et décident de se consacrer à tout ce qui favorisera les plus grands intérêts de l’humanité tout entière, le règne de la justice sera assurément établi parmi les enfants des hommes et l’éclat de sa lumière inondera la terre entière. Le Grand Être dit : L’édifice de la stabilité et de l’ordre mondial repose et continuera de reposer sur les piliers jumeaux que sont la récompense et la punition. Et, par ailleurs, Il a prononcé les paroles suivantes, dans la langue de l’éloquence [l’arabe] : La justice a une force puissante sous son ordre. Ce n’est rien d’autre que la récompense et la punition des actes des hommes. Grâce au pouvoir de cette force, le tabernacle de l’ordre est établi à travers le monde contraignant les méchants à refréner leur nature par crainte d’être punis.
 
Dans un autre passage, Il a écrit : Prenez garde, ô rassemblement des dirigeant du monde ! Il n’est aucune force sur terre pour égaler dans son pouvoir conquérant la force de la justice et de la sagesse. En vérité, J’affirme qu’il n’existe pas et qu’il n’a jamais existé d’armée plus puissante que celle de la justice et de la sagesse. Béni soit le roi qui avance avec l’étendard de la sagesse déroulé devant lui et les bataillons de la justice regroupés derrière lui. Il est en vérité la parure qui orne le front de la paix et le visage de la sécurité. Il est certain que si le soleil de la justice, obscurci par les nuages de la tyrannie, devait rayonner sur les hommes, la face de la terre en serait complètement transformée.

(Tablettes de Bahà'u'llàh p.176) (Extrait de Lawh-i-Maqsúd)  Est en fait un homme celui qui, aujourd’hui, se consacre au service de la race humaine tout entière. Le Grand Être dit : Béni et heureux l’homme qui se lève pour promouvoir les meilleurs intérêts des peuples et des familles de la terre. Dans un autre passage, Il a proclamé : Il n’appartient pas à celui qui aime sa patrie de s’enorgueillir, mais plutôt à celui qui aime le monde entier. La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens.

(Paroles cahées p.44) : (Parole Cachée en arabe, N° 68)  Ô Enfants des Hommes !
Ne savez-vous pas pourquoi nous vous avons tous créés de la même poussière ? C’est pour que nul ne s’élève au-dessus des autres. Méditez sans cesse sur la manière dont vous fûtes créés. Puisque nous vous avons tous faits d’une même substance, il vous incombe d’être comme une seule âme, allant d’un même pas, mangeant d’une même bouche et habitant la même terre afin que, du tréfonds de vous-mêmes, par vos actes et par vos œuvres, les signes de l’unité et l’essence du détachement puissent se manifester. Tel est le conseil que je vous donne, ô assemblée de lumière. Suivez-le attentivement, afin de récolter le fruit de sainteté sur l’arbre de gloire merveilleuse.

(Ecrits de 'Abdu'l-Bahà p.31-32) : Ô dame respectée ! Dans les cycles précédents, l’harmonie fut établie ; toutefois, les moyens faisant défaut, l’unité de l’humanité toute entière n’aurait pu être réalisée. Les continents demeuraient fortement divisés et, même parmi les peuples d’un seul et même continent, l’association et les échanges d’idées étaient presque impossibles.

En conséquence, le dialogue, la compréhension et l’unité entre tous les peuples et tribus de la terre ne pouvaient se réaliser. De nos jours, cependant, les moyens de communication se sont multipliés et les cinq continents du globe ont en fait été unifiés. Pour chacun d’entre nous il est aisé désormais de voyager vers n’importe quelle destination, de nous mêler aux autres peuples et d’échanger des opinions avec eux, de se familiariser, grâce à la lecture, avec les conditions de vie, les croyances religieuses et les pensées de tous les hommes. De même, tous les membres de la famille humaine – qu’il s’agisse de peuples ou de gouvernements, de villes ou de villages – sont toujours plus dépendants les uns des autres. L’autarcie n’est plus possible pour quiconque, dans la mesure où des liens politiques unissent tous les peuples et les nations et où les relations commerciales, industrielles, agricoles et pédagogiques s’intensifient jour après jour. L’unité de toute l’humanité peut donc aujourd’hui être réalisée. Cela est, en vérité, l’une des merveilles de cet âge merveilleux, de ce siècle glorieux. Les âges écoulés en ont été dépourvus, car ce siècle – le siècle de lumière – a été doté d’une gloire, d’une puissance et d’une illumination uniques et sans précédent. C’est ce qui explique que, chaque jour, se révèle à nous une nouvelle merveille. Et, plus tard, l’on verra briller leurs lumières sur l’ensemble des hommes.

Vois comme sa lumière pointe à l’horizon obscurci du monde. La première lumière est celle de l’unité du monde politique ; les premières lueurs en sont déjà perceptibles. La deuxième lumière est celle de l’unité de pensée dans les affaires mondiales ; on en constatera bientôt la réalisation. La troisième lumière est celle de l’unité dans la liberté, et ne peut manquer d’apparaître. La quatrième lumière, c’est l’unité dans la religion, qui constitue la pierre angulaire de l’édifice même et qui, par la puissance de Dieu, sera révélée dans toute sa splendeur. La cinquième lumière est l’unité des nations, qui sera solidement établie en ce siècle et par laquelle tous les peuples du monde en viendront à se considérer comme les citoyens d’une patrie commune. La sixième lumière, c’est l’unité des races qui fera, de tous les habitants de la terre, les peuples et les tribus d’une seule et même race. La septième lumière, enfin, c’est l’unité de langage, c’est-à-dire le choix d’une langue universelle dans laquelle tous les peuples du monde seront instruits et qu’ils utiliseront pour communiquer entre eux. Toutes ces lumières, sans exception, finiront par être manifestées dans la mesure où la puissance du royaume de Dieu contribuera à leur avènement.

(Bahà'u'llàh et l'ère nouvelle p.173)  : ‘Abdu’l-Bahá dit : “Quant au préjugé de race, c‘est une illusion, une superstition pure et simple. Car Dieu nous a créés tous de la même race. Il n’existait pas de différence au commencement puisque nous descendons tous d’Adam.
 
“Il n’y avait pas non plus de frontières ni de limites entre les différents pays. aucune région de la Terre n’appartenait plus spécialement à un peuple qu’à un autre. Pour Dieu, il n’y a aucune différence entre les diverses races.
 
“Pourquoi l’homme inventerait-il un tel préjugé ? Comment pouvons-nous soutenir une guerre au nom d’une illusion ? Dieu n’a pas créé les hommes pour qu’ils se détruisent mutuellement. Toutes les races, les tribus, les sectes et les classes reçoivent équitablement leur part des bontés du Père céleste.
 
“La seule différence réside dans le degré de fidélité ou d’obéissance aux lois de Dieu. Il est des êtres qui sont comme des torches lumineuses, d’autres qui scintillent comme des astres au ciel de l’humanité. Ceux qui aiment l’humanité sont des êtres supérieurs, quelles que soient leur nationalité, leur couleur ou leur croyance.” (Extrait des Causeries de ‘Abdu’l-Bahá à Paris, p. 130-131).
 

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