REFERENCE 209
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.39) : (Extrait de Tarázát : les Ornements) Le sixième Taráz. La connaissance est un des dons merveilleux de Dieu. Il incombe à chacun de l’acquérir. Certains arts et moyens matériels aujourd’hui manifestes ont été acquis grâce à sa connaissance et à sa sagesse révélées dans des épîtres et des tablettes par sa Plume très exaltée – Plume qui recèle un trésor d’où les perles précieuses de la sagesse et de la parole, ainsi que les arts et les métiers du monde, sont amenés à la lumière. En ce jour, les secrets de la terre sont révélés aux hommes…
(Bahà'u'llàh et l'ère
nouvelle p.224) : Tous les signes des temps indiquent que nous sommes
à l’aube d’une ère nouvelle dans l’histoire de l’humanité.
Jusqu’à présent, le jeune aiglon qu’est l’humanité
s’est accroché à la vieille aire, sur le roc solide de l’égoïsme
et du matérialisme. Il n’a essayé que timidement de se servir
de ses ailes. Il a aspiré sans cesse à ce qu’il n’a pu encore
atteindre. Il s’est irrité de plus en plus de la contrainte des
vieux dogmes et des vieilles orthodoxies. Mais à présent,
l’époque de confinement touche à sa fin et, sur les ailes
de la foi et de la raison, il peut s’élancer vers les royaumes plus
élevés de l’amour spirituel et de la vérité.
Il ne sera plus lié à la terre comme il l’était avant
le développement de ses ailes, mais il planera à son gré
dans des régions aux vastes horizons, dans une liberté glorieuse.
Toutefois, pour que son vol soit sûr et stable, il ne suffit pas
que ses ailes soient fortes, il faut qu’elles fonctionnent en harmonie
et en coordination parfaites.
Comme le dit ‘Abdu’l-Bahá :“Il ne peut voler avec
une seule aile. S’il essaie de voler avec l’aile de la religion seulement,
il atterrira dans le bourbier de la superstition et s’il essaie de voler
avec l’aille de la science seulement, il finira dans la fondrière
désolée du matérialisme.” (Extrait des Causeries
de ‘Abdu’l-Bahá à Paris, p. 126)
L’harmonie parfaite entre la religion et la science est,
pour l’humanité, la condition sine qua non d’une vie plus élevée.
Quand cette condition sera remplie, quand chaque enfant sera élevé,
non seulement dans l’étude des sciences et des arts, mais également
dans l’amour du genre humain, se conformant radieusement à la volonté
de Dieu telle qu’elle se révèle dans les progrès de
l’évolution et les enseignements des prophètes, alors, et
alors seulement, le royaume de Dieu viendra et sa volonté sera faite
sur la terre comme au ciel; alors, et alors seulement, la paix suprême
répandra ses bénédictions sur le monde.
‘Abdu’l-Bahá dit : “Quand la religion, délivrée
de ses superstitions, de ses traditions et de ses dogmes inintelligents,
se trouvera en conformité avec la science, alors il y aura dans
le monde une grande unification, une force purificatrice qui balaiera devant
elle guerres, litiges, discordes et luttes ; alors l’humanité sera
unie dans la puissance de l’amour de Dieu.” (Extrait des Causeries
de ‘Abdu’l-Bahá à Paris, p. 128).
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