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REFERENCE  211


(Livre le Plus Saint p.47) (Verset 72)  Il vous est interdit de faire commerce d’esclaves, hommes ou femmes. Il ne convient pas à celui qui est lui-même un serviteur d’acheter un autre serviteur de Dieu, et ceci a été interdit dans sa Sainte Tablette. Ainsi, dans sa miséricorde, le commandement a-t-il été inscrit par la Plume de justice. Qu’aucun homme ne se place au-dessus d’un autre; tous ne sont que des esclaves devant le Seigneur et tous illustrent la vérité qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Lui. Il est, en vérité, le Très-Sage, dont la sagesse entoure toutes choses.

(Livre le Plus Saint p.64)  :  (Verset 122)  Considérez l’étroitesse d’esprit des hommes. Ils demandent ce qui leur est nuisible et rejettent ce qui leur est profitable. Ils sont vraiment de ceux qui s’égarent. Nous en trouvons quelques-uns qui désirent la liberté et s’en font gloire. De tels hommes sont plongés dans les abîmes de l’ignorance. (Verset 123)  A la fin, la liberté doit conduire à la sédition dont personne ne peut étouffer les flammes. Ainsi vous prévient Celui qui calcule, l’Omniscient. Sachez que l’animal est l’incarnation et le symbole de la liberté. Ce qui convient à l’homme, c’est de se soumettre à ces contraintes qui le protégeront de sa propre ignorance et le garde-ront du mal causé par les semeurs de discorde. La liberté pousse l’homme à dépasser les limites de la bienséance et à porter atteinte à la dignité de sa condition. Elle l’abaisse au dernier degré de la dépravation et de la méchanceté. (Verset 124)  Considérez les hommes comme un troupeau de brebis qui a besoin d’un berger pour le protéger. Voilà vraiment la vérité, l’indubitable vérité. Nous approuvons la liberté dans certaines circonstances; dans d’autres, nous refusons de l’approuver. Nous sommes, en vérité, l’Omniscient.

(Leçons de saint-Jean-d'Acre p.277)  :  ( Extrait du chapitre 78 : Comment faut-il traiter les criminels ? )
Question : Faut-il punir un criminel, ou lui pardonner et fermer les yeux sur son crime ?
Réponse : Il y a deux sortes de punitions compensatoires : l'un est une vengeance, l'autre est une correction. Mais l'homme n'a pas le droit de se venger, tandis que les communautés ont le droit de corriger un criminel. Et cette correction a pour but de prévenir et de prohiber, afin que personne d'autre n'ose commettre un tel crime. Cette correction sert à protéger les droits de l'homme, mais non à le venger ; car la vengeance apaise le cœur en opposant un mal à un autre, ce qui n'est pas permis, l'homme n'ayant  pas le droit de se venger. Mais comme, si les criminels étaient complètement absous, l'ordre du monde disparaîtrait, la correction est devenue une des nécessitées indispensables au maintient de communautés. Mais un opprimé, victime d'une iniquité, n'a pas le droit de vengeance : au contraire, le pardon et la bienveillance s'imposent et sont dignes du monde de l'homme. Quant aux communautés, elles doivent corriger le méchant, le meurtrier, l'agresseur, afin de prévenir et d'empêcher autrui de commettre un crime. Mais au fond, ce qu'il faut, c'est donner aux hommes une éducation telle qu'il ne commette pas de crimes; car il est possible de donner aux masses une telle éducation, qu'elles évitent et redoutent de perpétrer des crimes, au point que pour elles le crime lui-même serait la plus grande punition, l'interdiction et la correction suprêmes ; alors il n'y aurait plus de crimes à corriger.

(Bahà'u'llàh et l'ère nouvelle p.149)  : “O fils de l’homme ! Si tu recherches la miséricorde, renonce à tes propres intérêts et efforce-toi de favoriser ceux de tes semblables. Si tu aspires à la justice, choisis pour les autres ce que tu choisirais pour toi-même.” (Extrait des Paroles du Paradis, par Bahá’u’lláh, parues dans “Foi Mondiale Bahá’íe”, p. 3)
 

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