REFERENCE 212
(Livre le Plus Saint p.222-223)
: (Note 89) Prenez garde de prendre plus
de deux épouses. Celui qui se contente d’une seule femme parmi les
servantes de Dieu vivra avec elle dans la tranquillité.
§63
Bien que le texte du Kitáb-i-Aqdas semble permettre
la bigamie, Bahá’u’lláh conseille que tranquillité
et satisfaction soient trouvées dans la monogamie. Dans une autre
tablette, il souligne l’importance, pour l’individu, d’agir de façon
à “trouver le bien-être pour lui-même et son épouse”.
‘Abdu’l-Bahá, l’interprète autorisé des écrits
bahá’ís, déclare qu’en fait, dans le texte de l’Aqdas,
la monogamie est enjointe. Il développe ce thème dans un
certain nombre de tablettes, dont la suivante :
«Sache que la polygamie n’est pas autorisée par la loi de Dieu, car se contenter d’une seule épouse a été clairement stipulé. Prendre une seconde épouse est conditionné par le respect de l’équité et de la justice envers les deux épouses et ce, en toutes circonstances. Cependant, le respect de la justice et de l’équité envers les deux épouses est totalement impossible. Le fait que la bigamie dépende d’une condition impossible est une preuve évidente de son interdiction absolue. C’est pourquoi il n’est pas permis à un homme d’avoir plus d’une épouse.»
Pour la majorité de l’humanité, la polygamie est une très ancienne pratique. L’introduction de la monogamie ne s’effectua que graduellement par l’intermédiaire des manifestations de Dieu. Jésus, par exemple, n’a pas interdit la polygamie, mais a aboli le divorce, sauf en cas de fornication; Muhammd a limité le nombre d’épouses à quatre, mais la pluralité d’épouses fut subordonnée à la justice, et il a réintroduit le divorce; Bahá’u’lláh qui révéla ses enseignements au sein de la société musulmane, introduisit graduellement le sujet de la monogamie, suivant les principes de la sagesse et en dévoilant progressivement son intention. Le fait qu’il laissa à ses adeptes un interprète infaillible de ses écrits lui permit d’autoriser, en apparence, dans le Kitáb-i-Aqdas, deux épouses, mais en maintenant une condition qui permis plus tard à ‘Abdu’l-Bahá d’expliquer que l’intention de la loi était d’imposer la monogamie.
(Livre le Plus Saint p.228) : (Note 100) Si ressentiment ou aversion devaient survenir entre un mari et sa femme, il ne peut pas divorcer, mais doit faire preuve de patience pendant une année entière §68 Dans les enseignements bahá’ís, le divorce est fortement condamné. Si cependant, l’antipathie ou le ressentiment apparaissent entre les époux, le divorce est permis après la période d’une année entière. Durant cette année de patience, le mari est obligé de pourvoir au soutien financier de sa femme et de ses enfants, et il est vivement conseillé au couple de s’efforcer d’aplanir leurs différends. Shoghí Effendí affirme que le mari, comme la femme “ont le même droit de demander le divorce”quand l’un des partenaires “estime que c’est absolument indispensable”.
(Ecrits de 'Abdu'l-Bahà p.79) : Sache, ô servante, qu’aux yeux de Bahá les femmes sont considérées comme égales aux hommes, et que Dieu a créé toute l’humanité à Sa propre image et à Sa propre ressemblance. Ce qui veut dire qu’hommes et femmes, sans distinction, sont les révélateurs de Ses noms et de Ses attributs, et qu’il n’y a, du point de vue spirituel, aucune différence entre eux. Quiconque, homme ou femme, se rapproche du Seigneur, celui-là est le plus favorisé. Combien de servantes ardentes et dévouées se sont montrées, à l’ombre protectrice de Bahá, supérieures aux hommes, et combien d’entre elles ont surpassé les plus illustres de ce monde ! Toutefois, la Maison Universelle de Justice, et cela conformément au texte explicite de la loi de Dieu, est réservée aux hommes. Cette disposition existe par une sagesse du Seigneur Dieu, qui sera bientôt rendue aussi clairement manifeste que le soleil à son zénith.
(Bahà'u'llàh et l'ère
nouvelle p.160-162) : Dans une réunion de la Ligue
pour la Liberté des Femmes, à Londres, en janvier 1913, ‘Abdu’l-Bahá
a dit : “Comme l’oiseau, l’humanité possède deux ailes -
l’une mâle, l’autre femelle. Si les deux ailes ne sont pas également
fortes et mues par une force commune, l’oiseau ne peut s’envoler vers le
ciel. Selon l’esprit de ce cycle, les femmes doivent progresser et remplir
leur mission dans tous les domaines de la vie, devenant ainsi les égales
des hommes. Elles doivent être au même niveau qu’eux et jouir
des même droits. Ceci est mon ardente prière et c’est l’un
des principes fondamentaux de Bahá’u’lláh.” (......)
“Les femmes doivent aller de l’avant ; pour le perfectionnement
de l’humanité, elles doivent étendre leurs connaissances
scientifiques, littéraires et historiques. D’ici peu, elles obtiendront
leurs droits. Les hommes constateront leur sérieux, leur dignité,
les améliorations qu’elles apportent à la vie politique et
civile, leur opposition à la guerre et leur désir d’obtenir
le suffrage universel et des facilités égales à celles
des hommes. J’espère vous voir progresser dans tous les domaines
de la vie ; alors vos fronts seront couronnés du diadème
de la gloire éternelle.”(......)
‘Abdu’l-Bahá dit : “Dans le passé, le monde a été gouverné par la force, et l’homme a dominé la femme en raison des caractéristiques plus impétueuses et plus agressives inhérentes tant à son cerveau qu’à sa constitution. Mais la balance penche déjà ; la force perd de sa prépondérance, et la vivacité d’esprit, l’intuition, les qualités spirituelles d’amour et de dévouement qui caractérisent la femme acquièrent de plus en plus d’ascendant.
“Aussi l’âge nouveau sera-t-il un âge moins
masculin et plus imprégné des idéaux féminins
ou, pour parler plus exactement, un âge au cours duquel les éléments
féminins et masculins de la civilisation se trouveront dans un juste
équilibre.” (Tiré d’un compte-rendu de remarques faites par
‘Abdu’l-Bahá en arrivant à New York à bord du S.S.
Cedric - “Star of the West”, Vol. VIII, No. 3, p. 4).
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