REFERENCE 213
(Livre le Plus Saint p.38-39) : (Verset 48) À chaque père il a été enjoint d’instruire son fils et sa fille dans l’art de lire et d’écrire, et en tout ce qui est prescrit dans la Sainte Tablette. S’il refuse de faire ce qui lui a été commandé, les mandataires devront alors lui prendre ce qui est nécessaire à l’instruction s’il est riche et, s’il ne l’est point, la question reviendra à la maison de justice. En vérité, nous en avons fait un abri pour les pauvres et les indigents. Celui qui élève son fils ou le fils d’un autre, c’est comme s’il avait élevé l’un de mes fils; sur lui repose ma gloire, mon affectueuse bonté et ma miséricorde qui ont enveloppé le monde.
(Livre le Plus Saint p.215) : (Note 76) À chaque père il a été enjoint d’instruire son fils et sa fille dans l’art de lire et d’écrire, § 48 Dans ses tablettes, ‘Abdu’l-Bahá attire non seulement l’attention sur la responsabilité des parents d’éduquer leurs enfants, mais il précise aussi clairement que la “formation et la culture des filles sont plus nécessaires que celles des fils”, car un jour les filles deviendront des mères, et les mères sont les premières éducatrices de la nouvelle génération. C’est pourquoi, s’il n’est pas possible à une famille d’éduquer tous ses enfants, la préférence devra être accordée aux filles, car c’est à travers les mères éduquées que le bénéfice de la connaissance pourra être le plus efficacement et le plus rapidement répandu à travers la société.
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.53-54) : (Extrait de Tajallíyát : Effulgences) La troisième Tajallí concerne les arts, les métiers et les sciences. La connaissance est comme des ailes pour la vie de l’homme et une échelle pour son ascension. Il incombe à chacun de l’acquérir. Néanmoins, il faudrait acquérir la connaissance des sciences qui sont profitables aux peuples de la terre, mais non de celles qui commencent par des mots et qui finissent par des mots. Grand en effet est le droit des hommes de science et des artisans sur les peuples du monde. Le Livre Mère en témoigne au jour de son retour. Heureux ceux qui possèdent une oreille attentive. En vérité, la connaissance est un véritable trésor pour l’homme et une source de gloire, de bonté, de joie, d’exaltation, de courage et de bonheur pour lui. Ainsi a parlé la Langue de grandeur dans cette très grande prison.
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.132-133) : (Extrait de Ishráqát : Splendeurs) La septième Ishráq. La Plume de gloire fait des recommandations à chacun concernant l’instruction et l’éducation des enfants. Considérez ce que la volonté de Dieu a révélé à Notre arrivée dans la ville prison et a inscrit dans le très saint Livre [ Kitáb-i-Aqdas ]. Il a été ordonné à chaque père d’enseigner à son fils et à sa fille l’art de la lecture et de l’écriture, et tout ce qui se trouve dans la sainte Tablette. Quant à celui qui néglige ce qui lui a été ordonné, les mandataires peuvent alors exiger de lui, s’il est riche, ce qui est nécessaire pour l’instruction des enfants et, s’il ne l’est pas, le cas incombe à la Maison de justice. Nous en avons fait, en vérité, un abri pour les pauvres et les nécessiteux. Celui qui élève son fils ou le fils d’un autre, c’est comme s’il avait élevé Mon propre fils ; sur lui reposent Ma gloire, Ma tendre bonté, Ma miséricorde qui ont enveloppé le monde.
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.170) : (Extrait de Lawh-i-?Maqsúd) L’homme est le talisman suprême. Un manque d’éducation adéquate l’a cependant privé de ce qu’il possède par nature. D’un mot sorti de la bouche de Dieu, il fut appelé à l’existence ; d’un mot de plus, il fut amené à reconnaître la Source de son éducation ; d’un autre mot encore, son rang et sa destinée ont été assurés. Le Grand Être dit : Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable. L’éducation peut à elle seule l’amener à lui faire livrer ses trésors et permettre à l’humanité d’en profiter. Quiconque méditerait sur ce qu’ont révélé les Écritures envoyées du ciel de la volonté sacrée de Dieu reconnaîtrait facilement qu’elles ont pour but de considérer tous les hommes comme une seule âme, pour que le sceau gravé des mots “le royaume sera à Dieu” soit imprimé sur chaque cœur et que la lumière de la bonté, de la grâce et de la miséricorde divines enveloppe l’humanité entière.
(Ecrits de 'Abdu'l-Bahà p.123-125) : Travaillez à l’éducation des femmes de ce pays, enseignez les fillettes et les enfants, afin que les mères puissent éduquer leurs petits dès la plus tendre enfance, les former entièrement à l’acquisition d’un caractère noble et de solides qualités morales, qu’elles puissent de toutes les vertus humaines, prévenir l’apparition de comportements qui mériteraient le blâme
(….) Que les mères se le disent : tout ce qui concerne l’éducation des enfants est de la plus haute importance ? Qu’elles déploient tout leur zèle en ce domaine car, quand le bourgeon est vert et tendre, il peut prendre la forme que vous lui donnez. Il incombe aux mères d’élever leurs enfants comme un jardinier entretient ses jeunes plantes. Qu’elles s’emploient, nuit et jour, à inculquer à leurs enfants la foi et la certitude, la crainte de Dieu, l’amour du Bien-Aimé des mondes et toutes les nobles qualités et vertus. Chaque fois qu’une mère constate que son enfant se conduit bien, qu’elle lui fasse des éloges, qu’elle l’applaudisse et réjouisse son cœur mais, si le moindre trait indésirable venait à se manifester, qu’elle conseille l’enfant et le punisse, en utilisant des moyens fondés sur la raison et même, en cas de nécessité, une légère réprimande verbale. Il est toutefois inadmissible de frapper un enfant ou de l’humilier. en effet, l’enfant soumis à des coups ou à des insultes aura un caractère totalement dénaturé.
(….) Les mères sont, en effet, les premiers éducateurs, les premiers guides de l’enfant ; c’est par elles, en vérité, que dépendent le bonheur, la grandeur future, la noblesse de conduite, le savoir et le jugement, la compréhension et la foi de leurs jeunes enfants.
(….) E n l’absence d’éducateurs, toutes les âmes demeureraient à l’état sauvage et, sans professeur, les enfants ne seraient que d’ignorantes créatures. C’est pourquoi, en ce cycle nouveau, l’éducation et la formation sont prescrites dans le Livre de Dieu, non à titre volontaire mais obligatoire. Ainsi est-il enjoint au père et à la mère, à titre de devoir, de déployer tous leurs efforts pour former leur fille et leur fils, pour les nourrir aux mamelles du savoir et les élever dans l’intimité des sciences et des arts. S’ils faisaient preuve de négligence en ce domaine, ils seraient tenus pour responsables et mériteraient des reproches en présence du Seigneur sévère.
(Bahà'u'llàh et l'ère
nouvelle p.166) : Bahá’u’lláh dit : “Les connaissances
sont comme des ailes pour l’être humain, ce sont les échelons
pour son ascension. Chacun doit acquérir des connaissances, mais
dans les seules sciences qui peuvent profiter aux peuples de la terre et
non dans celles qui commencent et finissent par de vains mots. La société
a une grande dette envers les hommes de sciences et les artistes. En fait,
ce qui fait la véritable richesse de l’homme, c’est son savoir.
Le savoir confère l’honneur, la prospérité, la joie,
la satisfaction, le bonheur et l’allégresse.” (Extrait des Révélations,
parues dans “Foi Mondiale Bahá’íe”, p. 339).
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