REFERENCE 217
(Tablettes de Bahà'u'llàh p.131) : (Extrait de Ishrárát : Splendeurs) La troisième Ishráq . Il incombe à chacun d’observer les saints commandements de Dieu puisqu’ils sont source de vie pour le monde. Le firmament de la sagesse divine est éclairé par les deux luminaires que sont la consultation et la compassion, et le dais de l’ordre mondial est dressé sur les deux piliers que sont la récompense et la punition.
(Tablettes de Bahà'u'llàh
p.172-173) : (Extrait de Lawh-i-Maqsúd)
Le Grand Être dit : Ô bien-aimés ! Le tabernacle de
l’unité est dressé ; ne vous considérez pas comme
des étrangers. Vous êtes les fruits d’un seul arbre, les feuilles
d’une seule branche. Nous caressons l’espoir que la lumière de la
justice descende sur le monde et le purifie de la tyrannie. Si les dirigeants
et les rois de la terre, les symboles du pouvoir de Dieu - exaltée
soit Sa gloire - se lèvent et décident de se consacrer à
tout ce qui favorisera les plus grands intérêts de l’humanité
tout entière, le règne de la justice sera assurément
établi parmi les enfants des hommes et l’éclat de sa lumière
inondera la terre entière. Le Grand Être dit : L’édifice
de la stabilité et de l’ordre mondial repose et continuera de reposer
sur les piliers jumeaux que sont la récompense et la punition. Et,
par ailleurs, Il a prononcé les paroles suivantes, dans la langue
de l’éloquence [l’arabe] : La
justice a une force puissante sous son ordre. Ce n’est rien d’autre que
la récompense et la punition des actes des hommes. Grâce au
pouvoir de cette force, le tabernacle de l’ordre est établi à
travers le monde contraignant les méchants à refréner
leur nature par crainte d’être punis.
Dans un autre passage, Il a écrit : Prenez garde,
ô rassemblement des dirigeant du monde ! Il n’est aucune force sur
terre pour égaler dans son pouvoir conquérant la force de
la justice et de la sagesse. En vérité, J’affirme qu’il n’existe
pas et qu’il n’a jamais existé d’armée plus puissante que
celle de la justice et de la sagesse. Béni soit le roi qui avance
avec l’étendard de la sagesse déroulé devant lui et
les bataillons de la justice regroupés derrière lui. Il est
en vérité la parure qui orne le front de la paix et le visage
de la sécurité. Il est certain que si le soleil de la justice,
obscurci par les nuages de la tyrannie, devait rayonner sur les hommes,
la face de la terre en serait complètement transformée.
(Leçons de Saint-Jean-d'Acre
p.277) : ( Extrait du chapitre
78 : Comment faut-il traiter les criminels ? )
Question : Faut-il punir
un criminel, ou lui pardonner et fermer les yeux sur son crime ?
Réponse : Il y a
deux sortes de punitions compensatoires : l'un est une vengeance, l'autre
est une correction. Mais l'homme n'a pas le droit de se venger, tandis
que les communautés ont le droit de corriger un criminel. Et cette
correction a pour but de prévenir et de prohiber, afin que personne
d'autre n'ose commettre un tel crime. Cette correction sert à protéger
les droits de l'homme, mais non à le venger ; car la vengeance apaise
le cœur en opposant un mal à un autre, ce qui n'est pas permis,
l'homme n'ayant pas le droit de se venger. Mais comme, si les criminels
étaient complètement absous, l'ordre du monde disparaîtrait,
la correction est devenue une des nécessitées indispensables
au maintient de communautés. Mais un opprimé, victime d'une
iniquité, n'a pas le droit de vengeance : au contraire, le pardon
et la bienveillance s'imposent et sont dignes du monde de l'homme. Quant
aux communautés, elles doivent corriger le méchant, le meurtrier,
l'agresseur, afin de prévenir et d'empêcher autrui de commettre
un crime. Mais au fond, ce qu'il faut, c'est donner aux hommes une éducation
telle qu'il ne commette pas de crimes; car il est possible de donner aux
masses une telle éducation, qu'elles évitent et redoutent
de perpétrer des crimes, au point que pour elles le crime lui-même
serait la plus grande punition, l'interdiction et la correction suprêmes
; alors il n'y aurait plus de crimes à corriger.
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