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REFERENCE  221


(Tablettes de Bahà'u'llàh p.173-174)(Extrait de Lawh-i-Maqsúd)  Le Grand Être, désireux de révéler les conditions nécessaires à la paix et à la tranquillité du monde ainsi qu’au progrès de ses peuples, a écrit:  Le temps doit venir où la nécessité impérieuse d’une vaste assemblée qui embrasse tous les hommes sera universellement reconnue. Les rois et les dirigeants de la terre devront impérativement y assister et, en prenant part à ses délibérations, ils devront considérer les voies et les moyens de poser les fondements de la grande paix du monde parmi les hommes. Une telle paix nécessitera de la part des grandes puissances la résolution de se réconcilier complètement, au nom de la tranquillité des peuples de la terre. Et si un roi prend les armes contre un autre, tous conjointement devraient se lever et l’en empêcher. Si cela se faisait, les nations du monde n’auraient plus besoin d’autres armements que ceux qui sont nécessaires pour préserver la sécurité de leurs royaumes et maintenir l’ordre intérieur sur leurs territoires. Ceci assurera la paix et la quiétude de tout peuple, gouvernement et nation. Nous caressons l’espoir que les rois et les dirigeants de la terre, miroirs du gracieux et tout-puissant nom de Dieu, parviennent à ce rang et protègent l’humanité des assauts de la tyrannie.

(Bahà'u'llàh et l'ère nouvelle p.178-180) : En 1875, ‘Abdu’l-Bahá prévoyait l’établissement d’une société universelle des nations ; ceci présente un intérêt tout particulier au moment (l’auteur écrivit ces pages en 1919)  où des efforts considérables sont faits pour établir une ligue de ce genre. Il a écrit à ce propos :
 
“La véritable civilisation déploiera son étendard au centre du monde lorsqu’un certain nombre de souverains à l'esprit noble et élevé - brillants exemples de dévouement et de détermination - se dresseront, animés d’une résolution ferme et d’une vue claire afin d’instaurer la cause de la paix universelle pour le bien et le bonheur de l’humanité. Ils doivent faire de la cause de la paix l’objet d’une consultation générale et rechercher par tous les moyens en leur pouvoir à établir l’union des nations du monde. Ils doivent conclure un traité restrictif et établir une alliance dont les clauses seront légitimes, inviolables et définitives. Ils devront les proclamer à toutes les nations du monde et obtenir pour elles la ratification du genre humain tout entier. Cette noble et suprême entreprise - véritable source de paix et de bien-être pour le monde entier - devrait être considérées comme sacrée par tous les peuples de la terre. Toutes les forces de l’humanité devraient être mobilisées pour assurer la stabilité et le permanence de cette très grande alliance. Dans ce traité universel, les limites et les frontières de chacune et de toutes les nations devraient être clairement indiquées, les principes fondamentaux des relations entre gouvernements définitivement consignés, toutes les obligations et tous les accords internationaux établis. De même, l’importance de l’armement de chaque état devrait être strictement limitée car si on laissait à une nation la possibilité d’augmenter ses préparatifs de guerre et son potentiel militaire, ceci provoquerait la suspicion des autres nations. Le principe fondamental soulignant ce pacte solennel devrait être conclu de telle sorte que si, dans l’avenir, un gouvernement contrevenait à l’une des clauses, tous les gouvernements de la terre se dresseraient pour le ramener à une soumission complète. Que dis-je ? Toute la race humaine devrait se résoudre, armée de tous les pouvoirs mis à sa disposition, à détruire ce gouvernement. Si ce remède, le plus puissant qui soit, était appliqué au corps malade du monde, celui-ci, assurément, se remettrait de ses maux et demeurerait éternellement sain et sauf. (Extrait de The Secret of Divine Civilisation, p. 64-65)….

Le 17 décembre 1919, ‘Abdu’l-Bahá déclara : “Actuellement, la paix universelle est une question de grande importance, mais l’unité de conscience est essentielle pour que les fondations de cette œuvre puissent être sûres, son établissement stable et son édifice solide... Bien que la Société des Nations existe, elle est pourtant incapable d’établir la paix universelle. Mais le Tribunal suprême décrit par Sa Sainteté Bahá’u’lláh accomplira cette tâche sacrée avec sa puissance et sa suprême autorité.” (Extrait d’une lettre de ‘Abdu’l-Bahá à l’Organisation pour une paix durable, à La Haye)…

En août 1911, dans une lettre au secrétaire de la Conférence de Mohonk pour l’arbitrage international,‘Abdu’l-Bahá écrivit : “Il y a environ cinquante ans, dans le Kitáb-i-Aqdas, Bahá’u’lláh a enjoint aux peuples d’établir la paix universelle et, appelant toutes les nations au divin banquet de l’arbitrage international, à régler les questions de frontière, d’honneur national, de propriété et d’intérêt vital entre les nations par une cour arbitrale de justice, afin qu’aucune d’entre elles ne refuse plus de se soumettre aux décisions rendues par cette cour. Si un litige s’élevait entre deux nations, il serait soumis à cette Cour internationale et tranché de la même façon qu’un différend entre individus par l’arbitrage du juge. Si, à un moment quelconque, une nation refusait de se soumettre aux décisions prises, tous les autres États s’uniraient pour réprimer cette rébellion.”

En 1911, Il précisa à nouveau dans une de Ses causeries à Paris : “Un Tribunal suprême sera établi par les peuples et les gouvernements des nations ; il sera composé des membres élus par ces pays et ces gouvernements. Les participants de ce grand conseil s’assembleront dans un esprit d’unité. Tout désaccord sur le plan international sera soumis à ce conseil dont le rôle consiste à arbitrer tout ce qui pourrait devenir une cause de conflit. La mission de ce tribunal sera d’empêcher la guerre.” (Causeries de ‘Abdu’l-Bahá à Paris, p. 136)

(Bahà'u'llàh et l'ère nouvelle p.180-181)  : ‘Abdu’l-Bahá dit : “Par un accord général, tous les gouverne- ments du monde doivent désarmer simultanément. Il ne convient pas que l’un dépose les armes si les autres refusent de le faire. Les nations du monde doivent coopérer dans ce domaine d’importance primordiale, afin de pouvoir renoncer toutes ensembles à la méthode cruelle des massacres humains. Aussi longtemps qu’une nation augmentera son budget naval et militaire, les autres États, dans un intérêt réel ou supposé, seront forcément entraînés dans cette folle compétition.” (Extrait de Diary of Mírzá Ahmad Suhrab, 11 au 14 mai 1914)
 

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