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REFERENCE  251


(St Marc 12/26-27) : (26) Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (27) Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur.

(St Jean 5/22-24) : (22) Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, (23) afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. (24) En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.

(St Jean 11/25-26) : (25) Jésus leur dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; (26) et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?

(Coran 2/55-58) : (55) lors vous dîtes : « O Moïse ; nous ne te ferons créance que nous n’ayons vu Dieu d’évidence ». Et la foudre vous prit, sous vos propres yeux. (56) et puis Nous vous ressuscitâmes après votre mort, attendant votre gratitude

(Coran 3/169-170) : (169) et ne prends pas ceux qui furent tués sur le chemin de Dieu pour des morts. Oh non ! ils vivent en leur Seigneur, à jouir de l’attribution (170) joyeux de ce qu’Il leur dispense de Sa grâce, et d’avance content pour ceux de leurs émules qui ne les ont pas encore rejoints : point de crainte à se faire sur eux, n’ont plus qu’ils n’ont de mélancolie

(Coran 6/122) : ou bien serait-il, celui qui était mort, et que Nous fîmes revivre, et à qui Nous conférâmes une lumière pour aller parmi les hommes, à la semblance de celui qui se meut dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ? Ainsi leurs actions se parent-elles aux yeux des dénégateurs

(Coran 16/20-21) : (20) Ceux qu’on invoque en place de Dieu ne sauraient rien créer : ce sont eux qui sont créés (21) des morts, non des vivants, et n’ayant pas conscience de quand ils seront ressuscités !

(Ecrits du Bàb p.72-73) : (Extrait du Bayán persan, Váhid VIII, Chapitre 9)

Le jour de la résurrection est un jour où le soleil se lève et se couche comme n’importe quel autre jour. Le jour de la résurrection ne s’est-il pas souvent levé alors que les habitants du pays où se produisait l’événement n’en ont rien su !  S’ils en avaient été informés, ils ne l’auraient pas cru et, ainsi, ils n’en furent pas avertis ! (......)

Leur cœur est dépourvu du pouvoir de la vraie vision intérieure et, ainsi, ils ne peuvent voir alors que ceux qui sont dotés des yeux de l’esprit, gravitent comme des papillons nocturnes autour de la lumière de vérité jusqu’à ce qu’ils soient consumés. C’est pour cette raison que l’on dit du jour de la résurrection qu’il est le plus grand de tous les jours et, pourtant, il est pareil à n’importe quel jour.

(Ecrits du Bàb p.98-99) : (Extrait du Bayán persan, Váhid II, Chapitre 7)

Telle est la substance de ce chapitre : Ce qui est sous-entendu par “jour de la résurrection” est le jour de l’apparition de l’Arbre de réalité divine, mais il ne semble pas qu’un seul des disciples de l’Islám Shí’ih ait compris le sens du jour de la résurrection ; ils ont plutôt imaginé quelque chose qui, pour Dieu, n’a aucune réalité. Selon Dieu et selon l’usage de ceux qui sont initiés aux mystères divins, ce que l’on entend par jour de la résurrection, désigne l’époque commençant avec l’apparition de celui qui est l’Arbre de réalité divine, à quelque période et sous quelque nom que ce soit, jusqu’au moment de Sa disparition.
 Par exemple, depuis le début de la mission de Jésus – que la paix soit sur Lui ! – jusqu’au jour de Son ascension, ce fut la résurrection de Moïse. Durant cette période, en effet, la révélation de Dieu brilla par l’apparition de cette Réalité divine, qui récompensa par Sa parole quiconque croyait en Moïse, et punit par Sa parole celui qui ne croyait pas ; car ce qu’Il avait solennellement affirmé dans l’Évangile était le Témoignage de Dieu pour ce jour-là. Et, depuis le commencement de la révélation de l’Apôtre de Dieu – que les bénédictions divines soient sur Lui ! – jusqu’au jour de Son ascension, ce fut la résurrection de Jésus – que la paix soit sur Lui ! – dans laquelle l’Arbre de réalité divine apparut en la personne de Muhammad, récompensant par Sa parole quiconque croyait en Jésus, et punissant par Sa parole encore quiconque ne croyait pas en Lui. Et, depuis l’instant où apparut l’Arbre du Bayán jusqu’à ce qu’Il disparaisse, c’est la résurrection de l’Apôtre de Dieu, ainsi qu’il a été divinement prédit dans le Qur’án ; elle débuta lorsque deux heures et onze minutes se furent écoulées, la veille du 5° jour de Jamádíyu’l-Avval, 1260 Ap.H., qui est l’année 1270 de la déclaration de la mission de Muhammad. Ce fut le début du jour de la résurrection du Qur’án.

Le stade de perfection de toute chose est atteint lorsque se produit sa résurrection. La perfection de la religion de l’islám se termina au commencement de cette révélation ; et, depuis l’avènement de celle-ci jusqu’à son déclin, les fruits de l’Arbre de l’islám, quels qu’ils soient, deviendront apparents. La résurrection de Bayán surviendra au moment de l’apparition de celui que Dieu rendra manifeste. Car, aujourd’hui, le Bayán est au stade de graine : au début de la manifestation de celui que Dieu rendra manifeste, sa perfection ultime deviendra apparente.

(Ecrits du Bàb p.145) : Tous les hommes proviennent de Dieu et tous, ils retourneront à Lui. Ils apparaîtront tous devant Lui pour être jugés. Il est le Seigneur du jour de la résurrection, de la régénération et de l’expiation; Sa parole révélée est la balance.
 
La véritable mort est réalisée lorsqu’une personne meurt à elle-même au moment de Sa révélation de telle sorte qu’elle ne cherche rien d’autre que Lui.
 
La véritable résurrection hors des tombeaux signifie être vivifié conformément à Sa volonté, par le pouvoir de Sa parole.
 
Le paradis consiste à atteindre Son bon plaisir; le feu éternel de l’enfer est Sa sentence prononcée en justice.
 
Le jour où Il se révèle est le jour de la résurrection qui durera aussi longtemps qu’Il l’ordonnera.
Toute chose Lui appartient et elle est façonnée par Lui. Tout autre que Lui est Sa créature.

(Livre de la Certitude p.57-58) : Comme l’a dit Jésus : “Vous devrez renaître à nouveau” (JN: III  7) et ailleurs : “Celui qui n’est pas né de l’eau et de l’esprit n’entrera pas dans le Royaume de Dieu, car celui qui est né de la chair est chair, et celui qui est né de l’Esprit est esprit.” (JN: III  5-6).  Autrement dit, quiconque est né du souffle de l’esprit des saintes Manifestations lors de Leurs apparitions est vivant, ressuscité ; il entre dans le divin paradis d’amitié ; sinon, la mort, la privation, le feu de l’infidélité, la colère de Dieu l’attendent.(......)

Et à chaque âge, les Prophètes de Dieu n’ont eu d’autre but que d’affirmer la signification spirituelle des mots : “Vie”, “Résurrection” et “Jugement”.(....)

Mais si vous buvez quelques gouttes de l’eau claire de la connaissance divine, vous saurez que la vraie vie est celle de l’esprit, non celle du corps. Car la vie de la chair est commune aux hommes et aux animaux, et seuls vivent véritablement les possesseurs d’un cœur éclairé qui boivent à la mer de la foi et cueillent les fruits de la certitude. Cette vie-là ne comporte pas de mort ; cette immortalité est éternelle ; “le Croyant est vivant dans ce monde et dans l’autre”, dit la Tradition. Si cela se rapportait à la vie corporelle, cela n’aurait pas de sens, car il est certain que le croyant doit un jour mourir.
 

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