REFERENCE 257
(Voleur dans la nuit p.290-291 )
: Je trouvai une histoire encore plus dramatique racontée
dans les cieux pendant cette même période. C’était
l’histoire d’une autre comète. Elle avait été vue
en 1845. Elle semblait être une comète très ordinaire,
visible dans une année où étaient apparues quelque
300 comètes. Elle avait été étudiée
plusieurs fois déjà dans le passé. En 1846, elle était
toujours visible.
Cependant, à cette période de son histoire,
elle devint une des rares comètes de l’histoire. Elle entrait alors
dans ce qui devait être les derniers instants dramatiques de son
existence. Elle fut nommée la comète de Biela, d’après
le nom de celui qui l’avait découverte le premier.
L’Encyclopedia Americana (éd. 1944) donne le récit
suivant de cet événement : “On la retrouva à nouveau
fin novembre 1845, et, le mois suivant une observation fut faite d’un des
phénomènes les plus remarquables rapportés en astronomie
: la division de la comète. Pendant sa transformation, elle ne comportait
pas de queue. Le Professeur Challis, se servant du télescope
de Northumberland à Cambridge, le 15 janvier 1846, fut enclin à
ne pas en croire ses yeux ou ses lunettes quand il vit deux comètes
là où il n’y en avait qu’une auparavant. Il l’aurait appelée,
dit-il, une comète binaire (double) si l’on avait jamais entendu
parler d’une telle chose auparavant. Cependant ses observations furent
bientôt confirmées”.
Sir James Jeans a dit de cette comète : “L’histoire la plus intéressante est celle de la comète de Biela qui se brisa en deux tandis qu’elle était sous observation en 1846”.
Le Professeur Challis avait tord. Ce n’était pas
la seule comète binaire de l’histoire, de même que Sirius
n’était pas la seule étoile-double, ni l’étoile de
Bethléem la seule étoile brillante, ou novae, ou conjonction
de planètes dans l’histoire de l’astronomie. Ce n’était pas
le fait unique de l’événement qui le rendit important dans
la prophétie, mais sa concordance remarquable.
La Comète de Biela disparut en 1846. Elle reparut
en août 1852. C’était le mois précis et l’année
où Bahá’u’lláh fut enfermé dans une prison
souterraine à Téhéran.
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